20 novembre 2024 à 18h06 par Simon Depuydt

Tarn : Christophe Ramond fait son bilan à mi-mandat

Mercredi 20 novembre, il est revenu sur les engagements qu'il a tenu, 3 ans après sa réélection à la tête du conseil départemental du Tarn.

Christophe Ramond
Christophe Ramond, le président du département du Tarn depuis 2017
Crédit : TOTEM

Le président du département du Tarn est revenu en détail et en longueur sur les engagements qu'il a tenu depuis 3 ans, et il est plutôt élogieux et son égard, il se vante d'avoir tenu 95% des propositions pour lesquelles il avait été réélu en 2021. Pouvoir d'achat, santé, emploi, mobilité, mais aussi agriculture. En plein acte 2 de la colère agricole, Christophe Ramond défend son bilan auprès des agriculteurs tarnais.

 

Le Tarn ne serait pas le Tarn sans ses agriculteurs. Ils nous nourrissent, ils façonnent nos paysages. L'élevage, la culture de la vigne, c'est l'identité tarnaise. On est à leurs côtés 365 jours par an. On finance plus de 2 millions par an pour nos agriculteurs. On mobilise 200 000 euros pour venir en aide à nos vignerons suite à l'épisode de gel et à la grêle. Le conseil départemental intervient aussi lorsqu'un éleveur voit son troupeau se faire attaquer, pour financer des caméras, et pour leur aider à monter des dossiers.

 

15 millions d'euros d'efforts demandés au département du Tarn

 

Mais les collectivités vont devoir se serrer la ceinture. L’Etat leur demande un effort financier colossal pour essayer de réduire la dette de la France, et ce sont les départements qui seraient les plus touchés : 2 milliards d’euros seraient ainsi prélevés sur leurs recettes, autour de 15 millions d'euros pour le seul département du Tarn. Une coupe budgétaire qui ne passe pas pour Christophe Ramond. Il l’a martelé : il ne veut pas être contraint à faire des choix difficiles.

 

Je ne peux pas dire : on va réduire les moyens du SDIS (Service Départemental de Secours et d'Incendie) pour continuer à être aux côtés de nos personnes en situation de handicap, pour les personnes âgées. Je ne peux pas dire : je vais réduire le grammage dans la restauration collective plutôt qu'entretenir le réseau routier départemental. Nous, les collectivités territoriales, contrairement à l'État, on est dans l'action, on est dans le quotidien de nos concitoyens. Donc chaque euro qu'on utilise, c'est un euro utile, qui va améliorer la qualité de vie et qui va structurer notre territoire. Je pense que l'État doit se réformer en profondeur, faire des économies sur son fonctionnement.