« Le gouvernement nous balade ». C’est le message lisible sur une banderole déployée ce lundi 24 mars, sur la Direction Départementale des Territoires (DDT) du Lot, à Cahors. Autre action effectuée ce lundi soir, le radar situé sur la D820 en direction de Cahors quand l’on vient de Fontanes, a été recouvert de pneus.

Il s’agit d’un coup de pression des syndicats FDSEA (Fédération Départementale Syndicat Exploitant Agricole) et JA (Jeunes Agriculteurs) du Lot, pour que l’Assemblée Nationale étudie la proposition de loi « contrainte ». Cette dernière, portée par les sénateurs Laurent Duplomb (Haute-Loire) et Franck Menonville (Meuse), a été adoptée au Sénat (lundi 27 janvier 2025) puis transmis à l’Assemblée nationale le lendemain.

Sauf que depuis, le texte est toujours en attente d’examen au palais Bourbon.

ADOPTÉ AU SÉNAT, EN ATTENTE À L'ASSEMBLÉE NATIONALE

Cette proposition de loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » prévoit notamment des mesures concrètes pour simplifier les démarches des agriculteurs, en finir avec les « surtranspositions absurdes » qui les mettent en difficulté face aux concurrents européens. Ou encore garantir des « règles plus justes » en matière de contrôles et de gestion des ressources naturelles.

Avec cette nouvelle action, les syndicats agricoles refusent l’enlisement du dossier et espèrent maintenir la pression, pour ce qu’ils qualifient comme une « nécessité absolue pour l’agriculture française ».

Dans le cas contraire, les syndicats préviennent : « nous saurons nous faire entendre à nouveau ».

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