18 janvier 2024 à 15h20 par Stéphane Jacquemin

Une recette face à la précarité alimentaire étudiante

[REPORTAGE] À Brive, un atelier pour préparer les futurs étudiants à cuisiner simplement et pas cher a été lancé ce mercredi au lycée d’Arsonval.

Aujourd’hui près d’1 étudiant sur 3 renonce à des achats alimentaires pour raisons financières alors pour anticiper la précarité alimentaire étudiante, à Brive, « un atelier de cuisine pour les terminales » vient d’être lancé au lycée d’Arsonval.


 


À l’origine de ce projet, Huei Ya Chang, une spécialiste de la cuisine asiatique, bien connue des habitués des marchés des pays de Brive et de Tulle


 



« C’est la maman qui parle, puisque mes 2 enfants, ils sont partis il n’y a pas longtemps et lorsque je discute avec eux au téléphone, ma 1ère question c’est « est-ce que tu manges bien ? » »



 


L’idée c’est préparer les futurs étudiants à réaliser des plats faciles, équilibrés, savoureux et bon marché


 



«  Moins cher, facile, rapide (...)  L’objectif est aussi de soutenir les petits producteurs, notamment locaux  (…) Je veux apprendre à comment cuisiner après à chacun de choisir sa voie parce que j’estime que dans un avenir très proche, les jeunes vont être confrontés à beaucoup plus de soucis économiques ».



 


 


Parmi les 8 lycéens de terminale qui ont profité mercredi des cours de cuisine, il y a Martin :


 



« Je trouve ça intéressant qu’on nous apprenne la cuisine à l’école, ça devrait être dans le programme scolaire, comme ça, ça permettrait à ce qu’on débrouille mieux, nous les jeunes ».



 



« On apprend surtout à le faire de manière économique par rapport aux ingrédients, par rapport à ce qu’on a à notre portée pour que justement, lorsqu’on sera étudiant de pouvoir faire des recettes sans grands moyens ».



 


 


L’atelier, hebdomadaire se tient tous les mercredis de 14 à 16h jusqu’au 15 mai. L’objectif est de former d’ici là 40 jeunes aux rudiments de la cuisine, « de quoi en faire des influenceurs ».

Titre :Un cours de cuisine pour futurs étudiants au lycée d'Arsonval

Crédit :Stéphane Jacquemin-TOTEM