Tarn-et-Garonne : Nathan Caparros double champion du monde de course à obstacles

Le Tarn-et-Garonnais Nathan Caparros termine cette année 2024 sur une série de notes positives. Cet été, il a enchaîné les médailles avec deux titres de champion d'Europe en Italie et deux titres de champion du monde au Costa Rica. Sa discipline ? La course à obstacles.

De Ninja Warrior aux championnats du monde...

Pas forcément connu du grand public, ce sport est directement inspiré du parcours du combattant appliqué au sein de l’armée. Nathan Caparros, 31 ans, pratique la course à obstacles depuis 2016. A l'époque il termine finaliste de la troisième saison de Ninja Warrior sur TF1. Par la suite ce coach sportif installé à La Salvetat-Belmontet enchaîne les différentes compétitions dans sa catégorie d'âge. Plusieurs longueurs de courses sont proposées : 100 mètres, 3 km, 15 km voire plus.

"J'ai fait de l'escalade pendant 15 ans et j'avais envie de changer.  La course d'obstacle ou OCR c'est du running entrecoupé d'obstacles en tous genres comme des passages dans l'eau ou suspendues avec des filets à grimper par exemple. On peut avoir des poids à porter sur une certaine distance. Des juges nous contrôlent à chaque obstacle. En cas d'erreur, on nous coupe un bracelet. On n'en a pas plus de trois qu'il faut conserver le plus possible."

Une rivière avec des piranhas et des serpents

Insatiable, Nathan Caparros a aussi participé en février aux épreuves des GovGames de Dubaï où il a représenté la France au sein d'une équipe marseillaise. Ensemble ils ont terminé 4e. Plus récemment, le trentenaire a été repéré par France Télévision avec qui il vient de tourner une émission Riding Zone en Guyane française. Objectif : défier les légionnaires sur leurs propres parcours dans la jungle. Une aventure riche d’expérience :

"On était trois sportifs. Il y avait Paul Denis Navero qui est un combattant MMA. Il y avait également Manu qui fait du parkour, une discipline proche des Yamakasi. Il y avait un parcours de lianes, plutôt aérien, et un dans la boue, plus engageant mentalement. On a aussi eu le droit à une petite partie où on a appris la survie. Il fallait dormir dans la jungle, traverser une rivière avec des piranhas et des serpents dans des eaux de 10 mètres de profondeur."        

En attendant les championnats d’Europe au Portugal prévus ce printemps, Nathan Caparros compte ouvrir une salle d’entraînement chez lui à La Salvetat-Belmontet pour transmettre son goût de l’effort.