9h50 par Fabien Taccard-Blanchin

Après un faux-départ, le réacteur n°1 reconnecté à Golfech

Le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Golfech a été reconnecté au réseau national ce mercredi 23 octobre. Remis en route dès ce samedi, avant un arrêt automatique le même jour pour un aléa technique. Aucun impact sur la sécurité n’a été relevé.

L'une des tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Golfech
L'une des tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Golfech
Crédit : FTB - TOTEM

 

La centrale nucléaire de Golfech est de nouveau connectée à 100% au réseau national depuis ce mercredi 23 octobre. En effet l’unité de production n°1 a été redémarrée « en toute sécurité » à 11h. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

Puisqu’initialement, le redémarrage a eu lieu ce samedi 19 octobre, avec une reconnexion au réseau électrique national vers 13h30 indique EDF. Mais un arrêt automatique a eu lieu vers 16h05, « conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur ». Après analyse des services de Golfech, cet « aléa technique » est survenu sur l’une des turbopompes alimentaires, qui ont pour rôle de « pressuriser le circuit d’eau pour vaincre les pertes de charges et alimenter en eau les générateurs de vapeur ».

EDF indique que cet incident, déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire, au niveau 0 de l’échelle Ines (qui en compte 7), n’a eu aucun impact sur la sécurité des installations, du personnel, ou encore de l’environnement.

 

DES DECONNEXIONS EN CASCADES

A l’origine, l’unité de production n°1 est déconnectée depuis le 5 octobre pour une opération de maintenance sur le circuit secondaire de l‘installation. Elle a pris le relais du réacteur n°2, qui a été déconnecté à plusieurs reprises durant le mois de septembre, le 6 (défaillance d’un relai électrique) et le 16 (défaut d’une carte électronique d’un matériel du système RPR).

Un fonctionnement en alternance depuis cet été même, mais sur décision cette fois de RTE, le gestionnaire du réseau. Pour adapter la production énergétique à la demande. Et aussi à la température de la Garonne, utilisée pour refroidir les réacteurs.

Les deux réacteurs risquent, sauf nouvelle anomalie, de rester connectés à l’approche de l’hiver. Sauf si les températures annoncées pour les prochains jours continuent d’être douces.