L'équipementier automobile Valeo, disant souffrir du ralentissement des ventes de voitures en Europe, a annoncé mercredi qu'il comptait supprimer 868 postes sur huit de ses sites français. La direction de Valeo prévoit 694 départs contraints et 174 départs volontaires, selon un porte-parole du groupe français.
Fermetures
Les sites de La Suze-sur-Sarthe et La Verrière (Yvelines) vont être fermés, comme annoncé. La plupart de leurs salariés se verront proposer des postes sur d'autres sites de Valeo à proximité, à Sablé-sur-Sarthe ou en région parisienne, respectivement. Le site de L’Isle-d’Abeau (Isère), lui, ne va pas fermer mais réduire la voilure, avec 70 salariés au lieu de 308 jusqu'ici. Cette usine qui produisait des démarreurs a progressivement été convertie aux systèmes d’hybridation (un moteur électrique avec son système électronique). Selon le syndicat Force Ouvrière, le total serait en fait de 1.282 suppressions de postes, sur 13.500 salariés en France, si les salariés refusent leur transfert et que l'on prend aussi en compte des postes vacants supprimés.
Haute-Loire et ailleurs
Les sites de Sainte-Florine (Haute-Loire), Reims (Marne), Laval (Mayenne), Amiens (Somme), Limoges (Haute-Vienne) sont également concernés. Deux cents postes pourraient aussi être supprimés en Allemagne, en République Tchèque et en Pologne. Les échéances n'ont pas été précisées à ce stade du plan social.
Et les autres
Valeo avait déjà annoncé en janvier envisager de supprimer 1.150 postes dans le monde, dont 235 en France, principalement dans des fonctions d'encadrement, sur 109.900 salariés dans le monde. Plusieurs géants de l'automobile souffrent du ralentissement du marché automobile européen et annoncent des suppressions de postes, dont Michelin, Ford ou Bosch.
avec AFP