Grève à l'hopital de Murat : les conditions de travail pointées du doigt

Ils étaient une centaine hier dans les rues de Murat, sur les 200 salariés annoncés à l'hopital à dénoncer les conditions de travail, mais pas que. Le manque de personnel, de formation, l’absence d’un service de santé au travail, un audit sur les risques professionnels « vide » et une restructuration qui ne règle pas les problèmes du quotidien sont aussi pointés du doigt. Vanessa Mirande, représentante CFDT

À chaque instance, on relève les mêmes problèmes, mais on n'a pas de réponse concrète. On n'a pas d'actions concrètes de la part de la direction. Donc nous aujourd'hui, ce qu'on veut, c'est un dialogue constructif avec la direction.

Valérie Delpiroux pour la CGT

Depuis 2011, on parle d'une restructuration. On subit toutes les conséquences de ce qui aurait dû être fait : les coupures de courant, les ascenseurs en panne... On a un ascenseur qui est en panne depuis un an et demi. Et puis les budgets ne seront débloqués qu'au démarrage des travaux, donc il faut encore qu'on attende. C'est un problème de sécurité aujourd'hui : une infirmière de nuit ou un aide-soignant de nuit ne peut pas faire une ronde de nuit avec son portable, pour l'éclairer, c'est pas possible. Une panne de courant, elle peut arriver partout, mais ici la panne de courant, elle peut durer une nuit.

Une rencontre s’est déroulée en matinée mardi 25 mars avec le maire de Murat, président du conseil de surveillance. Une délégation sera reçue à l’ARS lundi prochain, le 31 mars. Les personnels grévistes ont décidé de reconduire le mouvement.