Le conseil national de la montagne supprimé, "un très mauvais signal envoyé aux montagnards"

L’Association Nationale des élus de la Montagne a appris cette décision dimanche 23 mars. "C’est un très mauvais signal envoyé aux plus de 7 millions de montagnards et à leurs élus" selon l’ANEM.

Changement climatique

Jean-Pierre Vigier est le président de l'ANEM. Le député LR de la Haute-Loire espère un rétropédalage du gouvernement.

Je rappelle que ce conseil national de la montagne, il est présidé par le Premier ministre, et c'est lui qui gère le rythme des réunions. Dernièrement, il y a 3 ministres différents, qui ont confié au conseil national de la montagne une mission d'élaboration d'une feuille de route pour l'adaptation des territoires de montagne au changement climatique. Ce conseil national de la montagne, il permet d'avoir un zoom, un avis, un axe stratégique politique du gouvernement sur la Montagne. J'ai énormément de retours de collègues et de parlementaires pour pouvoir le réintroduire. Donc j'espère que la voix de la sagesse sera là, de le réintroduire par amendement.

Le président de l’ANEM espère que l’amendement sera réintroduit en séance publique d’ici le mois d’Avril. Jean-Pierre Vigier revient sur l’intérêt de cette instance consultative.

C'est pas une entité qui coûte cher, pas du tout. Et puis surtout c'est la vitrine de la montagne, quelle image on en donne ? Sur un sujet aussi important, aussi sensible, c'est 7 massif en France, c'est 8 millions d'habitants. Avec le droit à la différentiation, avec des problèmes bien spécifiques, on doit exister au niveau national. On le fait avec l'ANEM, où on travaille avec l'actualité des sujets qui arrivent à l'Assemblée Nationale ou au Sénat, pour défendre la montagne. Le changement climatique, avec les nouvelles attentes de la société, on a besoin d'évoluer. C'est un très mauvais signal qui est envoyé à la montagne et aux montagnards.

Le gouvernement de son côté a réaffirmé son soutien envers le conseil national de la Montagne.