30 novembre 2023 à 8h37 par Fanny Paul
Collège de la Jordanne à Aurillac : une fermeture définitive en 2028 quasiment actée ?
Les enseignants ont réservé un comité d'accueil à deux agents départementaux mercredi 29 novembre.
[MISE A JOUR 1er décembre 2023]
L'idée d'une fermeture progressive
Selon nos informations, la fermeture du collège se ferait progressivement avec l'accueil de la dernière cohorte de 6ème à la rentrée 2025. A la rentrée 2026, seuls les niveaux 5ème, 4ème et 3ème pourraient être accueillis. A la rentrée 2027 : seuls les niveaux 4ème et 3ème. Le collège pourrait donc fermer définitivement ses portes en 2028.
Projet de sectorisation
Parmis les autres projets dans les tuyaux selon nos informations, celui de la sectorisation pour la répartition des élèves pour la rentrée 2025.
- Ceux de Saint-Paul-des Landes et Ayrens iraient à Laroquebrou
- Ceux de Sansac et Canteloube iraient au collège de la Ponétie à Aurillac
- Ceux de Belbex et de la Jordanne au collège Jules Ferry d'Aurillac
- Ceux de Laroquevielle et Jussac bi-sectorisés entre Saint-Cernin et la Jordanne
- Ceux d'Ytrac à la Jordanne.
A partir de 2026 : Laroquevieille et Jussac à Saint-Cernin, ceux d'Ytrac à Jules Ferry.
Non à la fermeture du collège de la Jordanne !
Les enseignants de l’établissement d'Aurillac ont brandi leurs pancartes mercredi 29 novembre à l’arrivée de 2 représentantes du conseil départemental du Cantal, venues s’entretenir avec le chef d’établissement. Vendredi dernier déjà, les enseignants avaient remis une lettre aux élus départementaux pour dénoncer ce projet de fermeture. Ils restent déterminés et ne manquent pas d’arguments.
Nathalie Sobella de la FSU du Cantal assure que les "personnels de l’établissement ont appris par voie de presse, l’annonce d’une fermeture éventuelle du collège de la Jordanne, de manière violente. Le conseil départemental, qui n’est pas l’employeur des enseignants et des personnels administratifs de cet établissement, va décidé de leur sort les 18 et 19 décembre. Les conséquences d'une fermeture seraient désastreuses pour l’ensemble de l’équipe éducative, contraints de demander une mutation parfois hors du département, faute de poste dans le Cantal. La FSU a une question a adresser au conseil départemental : le conseil départemental est-il conscient qu’il est responsable du départ d’enseignants hors du département ? C’est un plan social."