9h26 par Fanny Paul

Le collectif du collège de la Jordanne à Aurillac prépare la future médiation

Le collectif s’est alors réuni hier mercredi 20 novembre pour préparer les échéances à venir.

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Crédit : La jordanne

A Aurillac, le collectif contre la fermeture du collège de la Jordanne prépare la médiation.  Prévue le 6 décembre à Clermont-Ferrand, le collectif s’est alors réuni hier pour préparer les échéances à venir : une visio la semaine prochaine avec leur avocat puis la médiation, pour exposer leurs arguments. La réunion s’est tenue en présence d’élus de la ville d’Aurillac et de l’opposition départementale qui soutiennent le collectif, ainsi que l’ancienne Sénatrice Josiane Costes.  

Tout le monde est concerné

Maryline Amblard, vice-présidente de la FCPE du Cantal estime que "les conséquences n'ont pas été assez prises en compte. Tous les élèves du bassin d'Aurillac sont concernés par cette décision. Il y a des établissements où les les classes sont plus que surchargées, les élèves en difficulté se trouvent toujours maltraités. On a à cœur que nos enfants étudient dans les meilleures conditions et ça pourrait être un argument à mon sens, à notre sens, que le Conseil départemental devrait plutôt prendre que travailler l'attractivité de notre département. Étudier ou être collégien dans le département du Cantal serait un atout si on se donnait les moyens"

Bruno Faure, le président du département cantalien dit vouloir utiliser la médiation pour mieux expliquer le texte, la décision. Pas du goût de la FCPE. "Nous n'allons pas pour nous faire expliquer le texte qu'on a lu et qu'on a compris, explique Marilyne Amblard. Nous y allons pour argumenter, pour faire part de ce que nous nous attendons, ce que nous voulons pour notre territoire, ce que nous voulons pour nos élèves du bassin d'Aurillac. Nous voulons que nos enfants des communes voisines très proches d'Aurillac,  et les enfants d'Aurillac étudient dans des bonnes conditions, ne soit pas dans des classes surchargées. Et que les dispositifs pour les enfants à besoins spécifiques puissent être mis en place dans de bonnes conditions."

Le collectif regrette aussi un manque de communication du département. Ses membres ont appris le report de la fermeture définitive du collège et la nouvelle sectorisation par la presse.