Des familles d'acceuil recherchées pour que des enfants défavorisés partent en vacances

L’association Louis Conlombant née en 1906 recherche une centaine de familles bénévoles partout en France, une vingtaine sur le Cantal pour le mois d’août. A l’époque, cet instituteur parisien originaire du Cantal a eu l’idée d’envoyer des enfants défavorisés à la campagne pour y passer des vacances.

Défi

La mission perdure aujourd’hui avec d’autres territoires, car l’association doit accomplir le défi chaque année de trouver des familles pour près de 600 enfants. Des enfants parfois sans repères explique Jean-Michel Polge le président de l’association Louis Conlombant. "Quand ces enfants vivent en collectivité, il n'y a pas de repas en famille. L'éducateur est très sympathique, les copains très sympathiques, mais ce n'est pas un repas en famille. Quand l'enfant vit dans son HLM et qu’il rentre, il ouvre le frigo, se sert et va s'assoir devant la télévision. C’est sûrement très sympathique, mais c’est pas des repas en famille. Nos familles de l'association ont toutes ça en commun : on prend un repas en famille, on vit avec la famille. Après on a des familles qui sont très cocooning, d’autres qui sont très cadrantes. On a des familles qui font beaucoup d’activité, très sportives, ou culturelles, d’autres tournées vers la mer vers la campagne, selon les endroits où se trouve".

L’association couvre les frais de séjours. 24 euros par jour et par enfant.

Manque de familles

Mais les familles ne sont pas assez nombreuses par répondre à la demande grandissante. 500 enfants traditionnellement, 600 cette année sont inscrits au dispositif. L’association lance donc un appel aux familles intéressées pour accueillir des enfants de 3 à 11 ans, au mois d’Août. Ces enfants vivent parfois des situations difficiles et n’ont pas la chance de pouvoir partir en vacances. "Ce qui fait la différence c’est : comment l’enfant est accueilli dans la famille ? poursuit Jean-Michel Polge. On a certaines familles qui nous ont accueilli des enfants qui sont quasiment ingérable ailleurs, qui à l’école sont difficiles. Et puis on a des familles, pour qui même avec des petits c’est compliqué. Faut qu’on trouve le bon enfant pour la bonne famille, et ça se passe bien. Et quand un enfant est vraiment trop difficile, ça arrive, on le change de famille, voir on le rapatrie à Paris. Sur 500 enfants, on ramène généralement un ou deux enfants à Paris, c’est pas beaucoup". Un responsable de secteur passe régulièrement pour s’assurer que tout se passe bien.

Pour avoir des renseignements ou contacter l’association c'est sur leur site internet en cliquant ici.

Numéro de téléphone de l’association : 01 42 03 78 79