21 mars 2023 à 11h04 par Fanny Paul

Comment fonctionne le centre du sommeil d'Aurillac ?

Avez-vous bien dormi cette nuit ? BioSerenity, est un laboratoire d’exploration du sommeil en France. Il y en a une douzaine en France et un à Aurillac.

Docteur Monpeyssin
Docteur Monpeyssin
Crédit : Joëlle Mège

Le centre a ouvert ses portes il y presque un an au sein du Centre médico-chirurgical de Tronquières à Aurillac. Neuf chambres sont disponibles pour enregistrer le sommeil des gens et près de 500 patients sont déjà passés sous le crible des machines.

Des questions sur la qualité du sommeil

Les patients sont envoyés par le médecin généraliste pour une première consultation qui dure entre 15 min et 1 heure, et des tests peuvent être effectués. Le docteur Bruno Mompeyssin : " Quel est le temps de sommeil qui vous permet de récupérer de manière optimale par exemple ? Qu'est ce qu'on aime dans notre sommeil ? Il y a une vingtaine de question, et donc en fonction des réponses, on arrive à cibler le sommeil des gens ".

Nuit branchée

Trois médecins et trois techniciens travaillent dans ce centre de sommeil. Les 8 à 9 patients qui viennent par jour sont passés au crible dans les chambres pour enregistrer leur sommeil, et ils sont branchés de partout, et passent la nuit sous l'oeil d'une caméra. Le sommeil est interprété toutes les 30 secondes via des machines. On détermine si le patient dort, dans quel stade de sommeil il est, et s'il y a des évènements pathologiques ou non. Charles Roucous est technicien au centre de sommeil : " Il y a des pathologies qui vont de l'apnée du sommeil jusqu'au somnambulisme, et même des pathologies dont les gens n'ont pas connaissance ".

Centre sommeil

Améliorer son sommeil

Pour améliorer son sommeil, il y a des techniques simples selon le docteur Bruno Mompeyssin : " Eviter le sport en soirée, éviter la douche en fin de soirée, et surtout éviter les écrans car ils freinent la sécrétion de l'hormone du sommeil qui est la mélatonine" .

 

Retrouvez le reportage complet de Joëlle Mège

Reportage BioSerenity 1 an
Reportage BioSerenity 1 an
Crédit : Joëlle Mège