Publié : 27 mai 2021 à 7h34 par Fanny Paul
Le collectif national « Pour que vivent nos langues » organise une grande manifestation pour la défense des langues régionales
Cantal Dans le Cantal, l’ACEOC, l’Association de coordination et d'échanges occitan qui regroupe une vingtaine d’associations adhérentes est partenaire de cette journée qui se tiendra samedi.
Quatre rassemblements sont prévus dans le Cantal : à Aurillac au marché couvert, à Saint-Flour, Vic-sur-cère et à Riom-es-Montagne devant les mairies à 10h30.
Une journée qui prend un tournant décisif avec la censure du Conseil Constitutionnel sur les langues régionales, et rend l’enseignement immersif anticonstitutionnel.
Une décision lourde de conséquence pour les calendretas écoles bilingue Français-Occitan dont l’avenir pourrait être menacé.
Bernard Giacomo gestionnaire de la Calendreta d’Aurillac
Une décision qui condamnerait les écoles, collèges et lycées qui scolarisent 14 000 enfants en France.
Alors est-ce une source de discrimination et le retour à un vieux débat ?
Ecoutez deux défenseurs de la langue occitane sur le Cantal, à savoir Jean-Pierre Malichier, le président du collectif ACEOC qui regroupe une vingtaine d’associations œuvrant pour la valorisation de la langue et Bernard Giacomo, militant de longue date.
Emmanuel Macron a assuré que "rien ne saurait entraver" l'enseignement immersif en langues régionales, et "a demandé au gouvernement et au Parlement de trouver les moyens de garantir leur transmission".
Au Sénat, le Premier ministre Jean Castex a assuré que la rentrée "s'effectuera tout à fait normalement" pour les établissements "sous contrat d'association avec l'État".
Mardi à l'Assemblée, le premier ministre avait déjà annoncé qu'il missionnait deux députés sur le sujet.