Publié : 30 mars 2021 à 7h56 par Fanny Paul

Des chefs d'entreprises plaident pour que de jeunes migrants travailleurs restent en France

Cantal Puy-de-dôme Haute-Loire Quel est le point commun entre Madama Diawara, Ronaldo Mbumba, Habib Diallo et bien d’autres ? Ces jeunes originaires du Congo, du Mali ou encore de Guinée travaillent en France, et sur nos territoires. Mais sont souvent sous le coup d'expulsion du territoire.


Ronaldo Mbumba est soignant à La maison de retraite la Louvière à Aurillac, Habib Diallo est en apprentissage à Massiac. Et leur séjour en France est remis en question. Formés en France, ils débutent souvent en apprentissage pour satisfaire un besoin des métiers dits « en tension » qui peinent à séduire. Romain Ferrier est artisan, et signataire d’une lettre ouverte envoyée par des chefs d’entreprises au préfet du Puy-de-Dôme. Cet électricien basé à Issoire demandent pour ces jeunes l’obtention d’un titre de séjour d’une durée équivalente à celle d’un contrat d’apprentissage.


Romain Ferrier





Cette démarche vient compléter les nombreuses pétitions qui circulent pour soutenir des jeunes migrants sous le coup d’une expulsion du territoire. Former un jeune et risquer de le voir partir, c’est une situation que n’imagine pas Romain Ferrier, artisan électricien à Issoire, qui fait parti de ceux qui ont envoyé une lettre au préfêt puydomois.