Publié : 19 novembre 2019 à 7h57 par Fanny Paul
Faut-il avoir peur des ponts suspendus de nos départements ?
Lot Aveyron Une question soulevée après le drame de Mirepoix-sur-Tarn en Haute-Garonne.
En tout cas, la problématique du respect de la limitation du tonnage est posée selon Serge Rigal, le Président du Conseil de Départemental. Le département du Lot compte 10 ponts suspendus du type de celui de Mirepoix. Ils ont été édifiés à une époque où les constructeurs n'avaient pas encore la maîtrise du béton précontraint, largement utilisé après la seconde guerre mondiale. Ce choix fait au début du XXe siècle faisait appel à une technique de tablier métallique supporté par des câbles et des suspentes.
Serge Rigal, président du conseil départemental.
Serge Rigal assure que la réglementation n'est que trop peu respectée.
« Non » répond le directeur des routes et grand travaux au conseil départemental de l'Aveyron, « ces ouvrages sont contrôlés tous les six ans ».
Laurent Carrière, directeur des routes et grand travaux au conseil départemental de l'Aveyron
Des ponts qui font l'objet de contrôles réguliers
Laurent Carrière, directeur des routes et grand travaux au conseil départemental de l'Aveyron
En Aveyron, sur 1461 points, il n'existe que 4 ponts suspendus du même type que celui de Mirepoix : l'un se trouve à Cajarc (maxi : 20 tonnes) à la limite entre l'Aveyron et le Lot ; deux autres se trouvent dans le nord-Aveyron sur la Truyère (maxi : 16 tonnes) et le Brézons (maxi : 12 tonnes). Enfin, le 4ème pont-suspendu se trouve dans le sud du département sur la commune d'Ayssène : le pont de Verdalle (12 tonnes).