Publié : 4 février 2022 à 6h44 par Fanny Paul

Aurillac paralysé par les opposants à la loi Egalim 2, une délégation a rencontré le ministre de l'Agriculture

Cantal Jeudi 3 février dès 6 heures du matin, 150 bétaillères et une trentaine de tracteurs ont investi la capitale cantalienne. Une action motivée par la présence du Ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, invité du congrès national de la Fédération Nationale Bovine. Ils ont demandé une entrevue avec le ministre pour parler de la contractualisation obligatoire.

Logo haute définition

Le collectif à l’origine de cette action, à savoir des négociants et des éleveurs explique avoir rencontré le Ministre pendant plus de 2h, mais qui n’a pas permis d’avancée sur leur principale revendication : la contractualisation obligatoire. Le blocage s’est ensuite prolongé, mais le ministre a pu quitter les lieux en fin d’après-midi ; la circulation a repris normalement peu après 18h.

Dans un communiqué, la FDSEA du Cantal évoque « une action déplorable pour les habitants comme pour les éleveurs pour qui le changement des pratiques-liés à la loi Egalim 2 est porteur de nombreux espoirs ». Les manifestants eux sont catégoriques :  la contractualisation obligatoire nuit aux éleveurs.

Jean-Paul Boyer est marchand de bestiaux en Aveyron, il était mobilisé hier à Aurillac.

Autre réaction syndicale, celle de la Confédération paysanne du Cantal qui dénonce les insuffisances d’Egalim 2. Le syndicat ajoute que la contractualisation ne garantit pas aux éleveurs de vendre au-dessus de leur prix de revient.