Publié : 26 novembre 2019 à 6h14 par Fanny Paul

Des mesures locales dans le Cantal contre les violences conjugales

Cantal Alors que le gouvernement faisait hier de nouvelles annonces en clôture de son Grenelle contre les violences faites aux femmes, un colloque se tenait au même moment à Aurillac sur la protection des victimes.

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Des mesures concrètes, il y en a eu aussi pour le département, avec la possibilité pour les femmes victimes de violence conjugales, de porter plainte à l’hôpital.

La convention doit être signée par les partenaires et le préfet du Cantal fin décembre.

Magali Morel est la présidente du centre d'information sur les droits des femmes et des Familles du Cantal

 

 

Faut-il lever le secret médical en cas de violences conjugales ?

En clôture du Grenelle contre les violences conjugales hier, le premier ministre a annoncé des formations pour les enseignants, des intervenants supplémentaires dans les commissariats et la notion « d'emprise » inscrite dans la loi. Il y a aussi cette réflexion en cours sur le secret médical et la possibilité pour le médecin de signaler les cas de violences conjugales.

Alexia Delbreil est médecin légiste et psychiatre au CHU de Poitiers. Elle était à Aurillac hier pour un colloque sur la protection des victimes et nous donne son avis sur la possibilité de lever le secret médical dans de tels cas.

Alexia Delbreil

 

Comment se protéger quand on est victime ?

Dans le Cantal, le CIDFF et l'APAJ ont élaboré des outils présentés hier lors du colloque sur la protection des victimes organisé à Aurillac.

Un "Violentomètre" a été pensé sous forme de règle pour faire prendre conscience aux femmes du degré de violence dont elles sont victimes. Il y a aussi une liste de conseils non exhaustive mais bien utiles.

Précisions de Joëlle Mège.

L'application se nomme APP- Elles. Elle est gratuite.