Publié : 26 novembre 2019 à 5h18 par Fanny Paul

Agression d'un chauffeur de bus à Aurillac : des mesures et un agresseur toujours en fuite

Cantal Les faits se sont passés dans un bus à l'arrêt, autour du square Arsène Vermenouze à Aurillac en début de soirée samedi. Le chauffeur s'est fait soudainement attaqué par un individu armé de poings américains, causant la stupeur dans le bus. Aucune raison ne motivait cette agression.

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Hugues Viarouge devait aller porter plainte hier. En soutien, ses collègues ont observé leur droit de retrait le jour de l'agression et hier lundi. Y-a-t-il eu des précédents ? Quelles réponses peuvent être apportées à ce type d'agression ?

Reportage de Joëlle Mège

La Stabus emploie 35 chauffeurs. 65 % d’entre eux ont exercé leur droit de retrait hier selon la direction. Les agents reprennent en tout cas le travail aujourd'hui avec le sentiment d'avoir été entendu.

Des blessures visibles

Plaies à la main, aux jambes ou encore au front : les séquelles de l'agression sont visibles sur Hugues Viarouge, chauffeur à la Stabus, parfois contrôleur en l'absence de ses collègues.

A 59 ans bientôt, il est devenu chauffeur de bus il y a seulement 5 ans, suite à une reconversion professionnelle.

C'était la première fois qu'il était confronté à une telle violence dans le cadre de son travail. Hugues Viarouge a appliqué les consignes : l’utilisation du bouton "Agression" par exemple, mais regrette de ne ne pas avoir eu certains réflexes comme de demander aux passagers tétanisés à l’arrière de descendre.

Les incivilités existent confie Hugues, mais ce type de violence a été soudaine et gratuite.

L’auteur des faits est toujours activement recherché. Il s’agirait d’un homme jeune, autour de la vingtaine. Des témoins seront bientôt entendus.