Première à Sapiac : pas de pression pour Montauban

Une anecdotique dernière place pour l’USM au classement à l’issue de la première journée de championnat, et cette défaite à Dax (24-12). Une défaite pour la première dans le Sapiac 2.0 serait en revanche loin d’être anecdotique, même contre une équipe de Mont-de-Marsan, elle aussi vaincue la semaine dernière. Pourtant, malgré ces facteurs, joueurs et entraîneurs entretiennent dans leur discours, l’absence de pression. Et continuent d’avancer leur ambition de jeu, notamment sur le nouveau terrain synthétique. Le nouvel entraîneur des lignes arrières Andries Hough a répondu aux questions de la presse.

Mont de Marsan s’est fait surprendre à domicile lors de la 1^ère journée, est-ce que c’est déjà un match sous pression pour vous, pour la première à Sapiac ?

On ne se met pas de pression. Mais s’il y en a à mettre, c’est la bonne pression. On est à la maison, il y a une page qui se tourne, pour le club, pour les anciens, pour beaucoup d’anciens joueurs, de nouveaux, les supporters… Il faut convertir ça en bonne pression. Il y a eu un gros travail sur le stade. C’est juste aux joueurs de s’impliquer, aux entraîneurs aussi, sortir le meilleur de nous-même. Et faire un gros match contre cette grosse équipe de Mont-de-Marsan.

Sur un terrain synthétique, ça va tout changer sur le jeu ?

Beaucoup dans le jeu offensif oui, mais défensif également. Parce que les rebonds ne sont pas pareils pour le jeu au pied. Il faut être très attentifs aux équipes qui jouent beaucoup. On aimerait nous aussi jouer beaucoup. Et c’est le terrain pour jouer. Donc il faut surtout empêcher le jeu en défense.

Vous avez essayé de jouer à Dax ?

On essaye toujours de jouer ! (rires). Mais il faut aussi qu’on comprenne qu’il y a un moment pour, il faut les cibler. On aimerait imposer notre jeu, parce qu’on a un jeu très offensif. Il faut qu’on choppe les couloirs, quand on ne le fait pas, qu’est ce qu’on fait au milieu ? Notre rugby est offensif et on a les joueurs capables de le faire. Il faut qu’on exploite ça le plus possible.

Qu’est ce que vous retenez de ce premier match à Dax ?

Il y a un peu de tout. S’il faut voir le côté positif, on était présent, mais pas assez. Quand on est arrivé pour marquer, on n’a pas marqué, Dax l’a fait 3 fois, ils ont marqué. Donc à nous d’être plus exigeant dans les zones de marques. Pour exécuter notre jeu. Il faut aussi qu’on empêche plus les « Offloads » (passe après contact, ndlr) en défense. C’est dommage qu’on n’ait pas pu faire plus à Dax, les mecs en ont conscience, on a fait trop de faute de main, il faut l’améliorer.

Un peu comme le match de préparation contre Soyaux-Angoulême, beaucoup d’occasions, mais pas concrétisées ?

Exactement, c’est quelque chose qu’on a travaillé plus. Il faut aussi qu’on ait plus de patience. Il faut convertir le temps de jeu en point.

Qu’est ce qu’il fait qu’on a cette impatience quand on est sur le terrain ?

Les mecs sont lucides, ils connaissent les systèmes de jeu. C’est juste un manque de technique, de maîtrise ou un mauvais choix. C’est quelque chose qui va arriver avec le temps. On ne cherche pas non plus d’excuses, mais ça va arriver. Les mecs en sont conscients, ils sont bien entre eux. Dès que ça va se déclencher, ils vont se lâcher plus et ça va aller après.

Point blessé :

Seul le talonneur sud-africain Ruhan Greyling, titulaire lors de la 1ère journée, est un « nouveau » blessé. Touché aux côtes contre Dax, il est forfait pour le match de Mont-de-Marsan. Il pourrait être absent quelques semaines, mais le staff espère le récupérer avant la fin du bloc.