Publié : 28 août 2024 à 6h15 par Fabien Taccard-Blanchin
Montauban : l’excitation avant le début de la ProD2
Nouveau staff, nouveau stade, et bientôt un nouveau centre d’entraînement, l’US Montauban aborde la saison 2024 2025 avec une relative excitation. Mais les deux saisons passées, poussent à la prudence.
« L’excitation, l’envie de bien démarrer ce championnat ». Sébastien Tillous-Bordes, nouveau manager de l’US Montauban, s’apprête à débuter son expérience montalbanaise avec un déplacement périlleux, à Dax, « une équipe qui était en haut de tableau et qui a disputé les phases finales ». Cette première rencontre de ProD2 pour les montalbanais, ce vendredi 30 aout (19h30), doit permettre de voir le nouveau visage des Sapiacains version 2024-2025.
Mais pour cette nouvelle saison, le nouveau staff demande avant tout une cohésion de groupe, qui compte 45 joueurs. Il y aura d’ailleurs, comme souvent désormais dans les groupes pros, plus de joueurs qui ne jouent pas chaque weekend, que d’éléments retenus sur la feuille de match. Le but est, pour Sébastien Tillous-Bordes et ses adjoints, d’être « le plus juste possible et le plus franc possible » par rapport aux choix.
Les matches de préparation n’ont pas été exceptionnels ?
Le premier match contre Castres, c’est Castres. C’est comme quand on demande à un cheval de sauter 1,50 mètre et qu’il ne peut sauter que 1,20 mètre. C’est une belle équipe, ils sont costauds, ils nous ont marqué 4 essais sur ballons portés. Ils ont été forts sur les fondamentaux. Mais il y a eu des bonnes choses, on a eu 72 ou 73% de possession sur les 30 premières minutes, avec 5 occasions mais on n’a pas marqué. Ils ont des joueurs qui mettent vraiment les mains dans les rucks. Comme Babillot, comme Delaporte, des mecs qui sont à haut niveau sur ça. Et nous, on n’a pas réussi à scorer. Eux, ils ont eu deux demi-opportunités, ils ont marqué deux essais, c’est tout ce qu’il y a eu sur les 30 premières minutes. Ça montre toute la différence qu’il y a, entre, en tout cas, Montauban et Castres.
Après à Soyaux, on a fait de bonnes choses sur la première mi-temps mais on a fait de grosses erreurs après, qui ne nous ont pas permis de bien nous installer dans le match même si on n’était pas beaucoup menés. Après pendant 20 minutes on a vraiment dominé, on était chez eux en permanence, on a marqué qu’une fois alors qu’on aurait dû marquer 3-4 fois. Donc là où doit s’améliorer c’est sur notre finition, pour se mettre aussi en confiance. Mais après j’ai vu des bonnes choses sur le système offensif. Sur la défense il y a eu des bonnes choses, mais des fois, trop facilement, on a pris des essais. Donc c’est ce qu’on doit rectifier ce weekend.
Physiquement, comment situer le groupe sur sa préparation, son potentiel ?
On a travaillé physiquement bien sûr, mais on a travaillé beaucoup avec le ballon. Dès les premiers jours, ils ont touché le ballon. On a essayé de développer au maximum ce jeu de passe avec les avants et avec les trois-quarts, cette cohésion entre les avants et les trois-quarts aussi. On sait que les systèmes offensifs mettent du temps à se mettre en place donc on a un peu privilégié ça au départ. Maintenant il faut qu’on arrive à trouver un bon équilibre entre notre attaque et notre défense. Et qu’on réussisse surtout à scorer. Parce que dans nos matches amicaux, sur les moments où on a vraiment dominé, on n’a pas forcément réussi à marquer. Donc ça vient aussi avec la confiance et du fait de trouver les bons repères avec les mecs.
Le recrutement d’un membre en plus dans le staff, pour les skills, ça fait partie de cette volonté d’assumer ce jeu entre avants et trois-quarts ?
C’était prévu dès le départ, il (Antoine Lann-Petit, ndlr) n’est arrivé que maintenant, mais la philosophie c’est qu’on puisse bouger le ballon. Il y a les systèmes, il y a le fait de dire que l’on veut jouer, mais pour jouer, il faut préparer les mecs à pouvoir jouer, sinon on ne jouera pas. Donc l’idée c’est qu’on se perfectionne au maximum dans ce domaine.
Concernant les joueurs disponibles, mis à part les blessés de longue date (Thomas Larregain, Secundo Tuculet, Tomas Lezana, et Maxime Mathy évoqué par Sébastien Tillous-Bordes, qui n’est pas officiellement dans l’effectif de l’USM, mais qui reste proche du groupe), tout le groupe est présent. Excepté Josua Vici, toujours pas revenu à l’entraînement.
« Pour l’instant il est carton rouge, il n’est pas là, c’est plus la direction qui s’occupe de ça. Y’a des gens pour le remplacer, le jour où il va revenir, il faudra qu’il soit bon. »