Publié : 14 février 2025 à 21h21 par Fabien Taccard-Blanchin

Montauban étrille Nevers et signe son match référence

Romantiques, les Montalbanais ont offert un récital offensif pour cette 20e journée de ProD2. 9 essais, un record de point à Sapiac cette saison, et une victoire bonifiée 60-23. L'USM signe son match référence.

Le 5e essai signé Uanivi
Le 5e essai signé Uanivi
Crédit : FTB - TOTEM

Léo Aouf annonçait dans la semaine l’objectif principal de la saison, assurer le maintien. Mais la performance affichée en 1ère période de cette rencontre entre Montauban et Nevers, se rapproche plus pour les Sapiacains d’une équipe qui vise le haut de tableau.

Cette 1ère période est probablement l’une des plus abouties de l’USM cette saison, tant tous les joueurs ont joué leur partition. Des avants qui concassent leur vis-à-vis, et des essais rapidement inscrits. Le premier dès la 5e par l’inévitable Ivan Reilhac, le 2e à la 19e par Lewis Bean. Le 3e en suivant (grâce au 1er carton jaune visiteur) par Renda. Les Verts et Noirs, plein d’opportunisme, enchaineront un 4e avec essai en force de Viiga (28e).

 

Nevers paiera cher ses 2 cartons, puisque les locaux ont marqué à chacune de leur occasion. Le plus dur était fait avec un bonus offensif probablement déjà dans la poche. Le carton jaune de Lewis Bean à la 40e pourrait être la seule fausse note de cette 1ère période. Mais la pénaltouche des Bourguignons a été volée par Kylian Ringuet tout juste rentré en remplacement de Karl Wilkins, sorti pour protocole commotion. 26-9 à la mi-temps.

 

UN RECORD DE POINT

La 2e période débute comme la première, avec beaucoup de jeu des deux côtés. Mais Nevers se récompensera dès le retour des vestiaires avec un essai en coin (44e). Mais la marche en avant montalbanaise est aussitôt remise en route, avec un superbe essai de Uanivi (55e), puis le doublé pour Renda (60e).

Les 4.200 spectateurs ont pu voir une rencontre proche d’un match référence pour l’USM, malgré 2 cartons (Ahmed, 63e) et quelques pénalités évitables. Un nouvel essai nivernais (65e) n’empêchera pas l’excès d’engagement et un carton rouge direct pour Kévin Noah, pour une charge à l’épaule dans la tête de Fred Quercy (67e)

Une opportunité que ne manquera pas Simon Renda pour inscrire son 3e essai du match, le 7e sapiacain (70e). Le calice jusqu’à la lie pour les visiteurs, avec l’essai de Kylian Ringuet (74e). Puis celui de Stéphane Ahmed (77e) pour le record de point cette saison. Il y avait de l’amour dans l’air ce soir à Sapiac, celui des joueurs de l’USM pour ses supporters.

 

LES DÉCLAS

 

Sébastien Tillous-Bordes, manager de l'USM

C'est vrai qu'on a réussi à marquer des essais, qu'on a été performants. Après, on veut être capable de tenir plus le ballon, d'être encore plus propre, de poser encore plus notre jeu. Pour le moment on ne le fait pas encore. Je suis content de l'état d'esprit qu'on a eu. Marquer, et le fait de vouloir continuer à marquer, continuer à marquer, encore et encore, je pense que c'était important que les joueurs sentent qu’on peut faire les choses et qu'on peut aller jusqu'au bout. Et il faut le faire jusqu'au bout. C'est quelque chose que je demande depuis un moment et qu'on est en train de commencer à faire. On l'a fait contre Agen, mais pas totalement. Et contre Nevers aujourd'hui, on a réussi à faire ça, donc ça c'est très bien pour nous.0

 

Xavier Péméja, manager de l'USON 

Aujourd'hui on prend 60 points, dans ces cas-là, c'est que l'équipe en face est très forte déjà pour commencer. Et nous très mauvais, donc ça fait des écarts trop importants. Ça fait mal, très mal, parce que ça entraine beaucoup de gens avec nous aussi dans ce moment. Un petit peu de honte aussi. Bon, c'est comme ça, on a la possibilité de se rattraper dès vendredi prochain. On reçoit Oyonnax, on sait déjà que ça va être compliqué. Et puis tout nous tombe dessus, les cartons et les blessures, ça ne s’arrête jamais. C’est une saison où il va falloir s’en sortir, il faut se maintenir à tout prix. Et après la vie repartira. Montauban est bien placé pour savoir qu’une mauvaise saison peut en cacher une belle.