Publié : 18 septembre 2024 à 11h30 par Fabien Taccard-Blanchin
M.Espeut (US Montauban) : « l’USM, ce n’est pas juste le sport, c’est au-delà »
Avant la réception de Biarritz à Sapiac à l’occasion de la 4ème journée de ProD2, l’ancien Biterrois Maxime Espeut s’est entretenu sur ses débuts à l’US Montauban. La ville, le club et le jeu proposé, mais aussi son rôle et l’histoire de l’équipe, le joueur de 24 ans s’est longuement confié.
Un bon souvenir ce match à Provence pour votre premier match (défaite 30-26, point de bonus défensif) ?
On va retenir que c’est un résultat pour lequel on aurait tous signé avant que le match commence. Il y a eu une belle bataille, avec une partie du groupe qui n’avait pas encore fait ses premiers pas en championnats. C’est ça qu’il faut retenir. 1 point à Aix, c’est un bon résultat.
Tu t’es bien trouvé avec tes partenaires ?
J’étais avec Simon Renda (associé au centre, ndlr) sur ce match, après j’ai glissé à l’aile quand J.T (Jackson, ndlr) est rentré. Mais avec Simon, oui très bien, on est de la même génération on se connaissait un petit peu d’avant. On avait déjà fait des détections et des stages ensemble quand on était plus jeunes. C’est un bon mec, on a un peu le même délire, on s’entend bien sur et en dehors du terrain. Ça ne peut que marcher.
L’USM est plus porté sur l’offensive cette année, ça t’arrange ?
L’offensive c’est sûr que c’est une partie que toute le monde apprécie en règle générale. Après la défense c’est quelque chose que j’aime bien aussi. Je ne peux pas trop comparer les deux saisons d’avant parce que je viens d’arriver, mais avec le nouveau staff, il y a des choses qui se mettent en place. Ça va s’huiler au fur et à mesure, et on pourra s’approprier le système de mieux en mieux, et en faire ce qu’on veut.
Tu étais en tribune pour le premier match à la maison, tu as envie de jouer dans ce nouveau Sapiac ?
J’ai porté le maillot de l’USM à l’extérieur et pas encore à domicile, donc forcément j’ai envie de ressentir la présence du public. J’ai envie de sentir les spectateurs qui poussent derrière nous en tribune, quand c’est dur ou ça va bien peu importe, et partager la ferveur, cette expérience du nouveau Sapiac avec les mecs et les supporters.
Biarritz le coleader, c’est une équipe en forme qui arrive à Sapiac ?
C’est une équipe à 3 matches, 3 victoires. Il y en a que deux à ce niveau (avec Dax, ndlr). Forcément c’est un gros morceau en ce début de saison. Il ne faut surtout pas le prendre à la légère. C’est une équipe qui avait connu des difficultés par le passé, mais on voit bien que d’une saison à l’autre ça peut changer complètement. C’est un match qui se prépare sérieusement c’est la deuxième réception, il faut confirmer aussi le point pris à Aix. Et quand on est à domicile, bien sûr qu’il faut gagner.
ENVIE DE SENTIR LES SPECTATEURS QUI POUSSENT DERRIÈRE NOUS
Y a-t-il aussi comme objectif de rester invaincu à domicile ?
Je pense que toutes les équipes de tous les sports, de tous les championnats, souhaitent être invaincus à la maison. Bien sûr que c’est un objectif. Et encore plus là, avec un nouveau stade qui a été inauguré il y a deux semaines pour le premier match. Le club fait des efforts pour l’équipe, et l’équipe, la moindre des choses c’est de le rendre.
Qu’est ce qu’il faudra pour battre Biarritz à Sapiac ?
Il faudra être parfaits sur nos points forts, on a vu qu’on a été capable de défendre des longues séquences contre Aix-en-Provence, donc ça il faudra le garder et faire encore mieux. Et attaque scorer plus que Biarritz, c’est simple pour gagner un match il faut marquer plus de points que l’adversaire.
Une victoire vendredi ça permettrait de valider un début de saison qu’on qualifierait de bon ?
Une victoire à domicile ça permettrait de dire qu’on a fait un premier bloc où on a gagné chez nous et on a pris pour l’instant un point à l’extérieur, donc si jusqu’à la fin de l’année on gagne chez nous et on prend des points à l’extérieur on aura fait une bonne saison. Pour un premier bloc, si on arrive à confirmer ici, il restera un match à Nevers, ce sera déjà une partie du travail qui sera fait. Mais ça ne sera pas achevé car il restera un match.
Est-ce que l’histoire de Sapiac est transmise ?
En début de saison on a travaillé un petit peu dessus pour se créer une culture d’équipe. On s’inspire de ce qu’il s’est déjà passé au club, parce qu’on n’invente pas quelque chose. Oui on le sent, moi je l’ai remarqué surtout en me baladant en ville, on voit plein de boutiques partenaires du club, on sent que le club a une place importante dans la ville. Ce n’est pas juste le sport, c’est au-delà. Et puis on peut aussi croiser des anciens de Montauban en dehors du stade, donc forcément oui, on la ressent.