19 novembre 2024 à 11h09 par Hélène Gosselin

Les agriculteurs lozériens commencent le mouvement doucement

Des représentants de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs ont rencontré le Préfet ce lundi soir

Une vingtaine d'agriculteurs devant la Préfecture de la Lozère
Une vingtaine d'agriculteurs devant la Préfecture de la Lozère
Crédit : Hélène Gosselin Totem

Pas de feux de la colère en Lozère, mais des disussions. Ce lundi 18 novembre au soir, les représentants de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs ont été reçus par le Préfet. Si pour l'instant les actions sont plutôt symboliques, cela ne signifie pas que la colère ne monte pas. Hervé Boudon, Président des JA48.

"Le Mercosur, ça va être 90 000 tonnes de viande qui va rentrer en France, traité aux hormones brésiliennes où argentines, c'est quelque chose qu'on ne produit pas, qu'on ne veut pas produire chez nous, qu'on veut même pas manger, et on va nous le mettre dans des plats cuisinés, on ne saura même pas la provenance. Donc on ne peut que dénoncer ça. C'est mettre en danger nos filières, c'est mettre en danger notre filière élevage. Et en Lozère, quand on met en danger la filière élevage, on met en danger les abattoirs, on met en danger les emplois, on met en danger toute l'économie d'un département. Si vous voulez le Mercosur, c'est une déclaration de guerre. Il faut quand même se dire les choses, si le Mercosur est signé, ça va mettre le feu aux campagnes."

Des panneaux de ville qui prennent des noms de villes sud-américaines, des radars bâchés. Plusieurs actions pour déclarer leur opposition ferme de de longue date à l'accord avec le Mercosur.

Jean-François Maurin est le président de la FDSEA48

Donc c'est c'est la totale incompréhension."

La France se déclare opposée à l'accord. Le ministre de l'Agriculture italien s'est également prononcé contre l'accord dans son état actuel. D'autres pays en revanche y sont très favorable, c'est le cas de l'Allemagne.