22 août 2024 à 16h35 par Fabien Taccard-Blanchin

La France du parachutisme se réunit à Bouloc

Les championnats de France de vol relatif à 4 se tiennent dès ce vendredi et durant tout le weekend, à Bouloc dans le Tarn-et-Garonne. 19 équipes y participent, dont l’équipe de France masculine et féminine. Mais au fait, c’est quoi le vol relatif à 4 ?

Les équipes de France féminine et masculine réunies avant d'embarquer pour un saut à Bouloc
Les équipes de France féminine et masculine réunies avant d'embarquer pour un saut à Bouloc
Crédit : FTB - TOTEM

 

C’est l’effervescence depuis le début de la semaine sur la « dropzone » de Bouloc (Tarn-et-Garonne). Le site de l’école de parachutisme accueille durant 3 jours à partir de ce vendredi 23 aout, les championnats de France de vol relatif à 4 (VR4). Mais depuis mardi, les différentes équipes s’entrainent sans relâche.

Parmi elles, il y a les deux équipes de France, féminine, et masculine. Mathieu Quizy, membre de l’équipe de France vol relatif à 4, explique sa discipline pour Totem :

« En fait on est 4 performers, c’est-à-dire 4 personnes chargées de faire les figures, et une 5ème chargée de filmer, donc d’enregistrer la performance. On a 35 secondes pour faire le maximum de figures. Une figure vaut 1 point, et l’équipe qui a le plus de point à la fin de la compétition, gagne la compétition.

On va voler à plat, c’est-à-dire sur notre ventre. On va s’agripper, on va faire des tours tout seul, à deux, des fois en duo, en trio…

Il faut être tonique pour maîtriser le vent, mais la plus grande qualité c’est la précision, il faut savoir être très précis, et très synchro avec ses coéquipiers. Parce que si on ne vole pas au même rythme, forcément on ne va pas bien marquer des points. »

Le travail des figures se fait aussi au sol
Le travail des figures se fait aussi au sol
Crédit : FTB - TOTEM

Les différentes équipes enchainent entre 8 et 12 sauts par jours durant les phases d’entrainement, et commencent à réduire la voilure à l’approche de la compétition. 10 sauts seront nécessaires durant les championnats de France, 5 par jour si les conditions météo le permettent sur les deux premières journées.

L’issue de cette compétition ne devraient pas laisse place au doute pour Paméla Lissajoux, doyenne de l’équipe de France féminine qu’elle a intégrée depuis 2015, avec plus de 4.500 sauts à son actif :

« Normalement il ne devrait pas avoir de débat pour le vainqueur. Les garçons, c’est une équipe qui est constituée depuis un petit peu plus longtemps, ils ont plus de sauts ensemble donc un petit peu plus d’expérience, donc ils devraient décrocher la médaille d’or sans problème. Et nous eh bien on devrait les suivre [rire] ».

Les filles de l'équipe de France répètent au sol avant d'enchainer un nouveau saut
Les filles de l'équipe de France répètent au sol avant d'enchainer un nouveau saut
Crédit : FTB - TOTEM

Pour ces championnats de France, les deux équipes de France visent surtout, au-delà des deux première places (ils concourent dans la même catégorie), la manière selon son entraîneur, Mathieu Bernier.

« Ce sera aussi une bonne préparation pour les championnats du monde de vol relatif à 4. Ils se tiennent au mois d’octobre, aux Etats-Unis. Et les Américains ont un peu d’avance. On vise l’argent pour les deux équipes, mais on va essayer de les titiller pour l’or. »

 

La Caroline du Nord, où se tiendra les prochains mondiaux, aura donc un œil très attentif durant tout ce weekend, sur Bouloc.

À peine atteri, les performers doivent replier leur voile pour effectuer de nouveaux sauts
À peine atteri, les performers doivent replier leur voile pour effectuer de nouveaux sauts
Crédit : FTB - TOTEM