La Coordination Rurale peut-elle faire basculer la Chambre d’Agriculture de la Corrèze ?

Amélie Rebière, la médiatique Présidente départementale de la CR, vice-présidente nationale veut y croire… Il faut dire que la présence marquante de la coordination rurale depuis 1 an  dans la contestation du monde agricole a permis de rebattre les cartes.

Il est évident que la notoriété de début d'année nous a fait énormément de bien. Jusque-là, les agriculteurs n'avaient pas de réelle alternative à la FDSEA et aux JA. Ils ont appris à connaître la coordination rurale, à connaître un peu nos revendications. C'est vrai qu'on a énormément de ralliement, on a beaucoup de jeunes. Les jeunes, c'est un peu notre espoir, on pensé que tout partira de là.

Et les promesses sont déjà bien ancrées pour la présidente départementale de la Coordination rurale.

D'abord une chambre transparente. Toutes les remontées qu'on a du terrain, c'est que les agriculteurs sont complètement abandonnés, ils ne se tournent pas vers leurs chambres d'agriculture parce qu'ils estiment qu'elle ne sert à rien. Donc le but c'est bien la communication et surtout de rendre la chambre d'agriculture aux agriculteurs.

Priorités

Localement, la CR peut compter sur Amélie Rebière, la présidente départementale par ailleurs vice-présidente nationale avance quelques priorités.

Les grandes priorités, c'est surtout de maintenir les abattoirs en Corrèze. Et ça, la chambre d'agriculture a un rôle majeur à jouer. Il y a le dossier de la prédation et le dossier de l'installation : on a plus de comité technique de l'installation qui se réunit, donc personne n'est au courant de ce qui se passe. Il n'y a pas de lien avec la région, il y a beaucoup de plaintes que c'est un parcours du combattant pour pour s'installer actuellement. Mais aussi la transmission, la protection du foncier également. Il va falloir se retrousser les manches, mais on est prêts.