Hervé Lacalmontie, tête de liste de la confédération paysanne du Cantal aux élections de la chambre d’agriculture

Hervé Lacalmontie est installé sur la Ferme de Puy Basset, à Carlat et Arpajon-sur-Cère. Avec son frère Simon, il élève des vaches Salers et Angus rouge, des poules pondeuses, et cultivent des pommes de terre dans le respect du cahier des charges de l'agriculture biologique. En 2019, la confédération paysanne avait obtenu un élu.

Alors pourquoi s’investir dans cette campagne ? Hervé Lacalmontie

Faire évoluer, apporter notre pierre justement, parler de tout ce qui est possible dans le Cantal en plus de l'élevage. De la culture plein champ et de toutes les opportunités qui peuvent s'ouvrir pour la ferme en plus de l'élevage. De bien valoriser nos productions, chacun de nos animaux, d'en faire la promotion et juste d'essayer de mettre en valeur de tout ce qui est possible en plus de faire dans nos terres riches. Bon, il y a déjà un excellent travail qui est fait à la chambre, mais de le porter un peu plus et d'essayer de le le développer.

Parmi les sujets en une de l’actualité agricole, il y a le fameux traité européen de libre-échange, le Mercosur. La confédération paysanne veut faire entendre sa différence. Hervé Lacalmontie s'explique

Tous les traités de libre échange ont toujours appauvri tous les secteurs de la société. D'ailleurs l'industrie, dès qu'il y a des traités de libre-échange, on a vu avec le textile, la production elle est partie ailleurs. On n'est pas contre les échanges, il y en a, il faudra toujours exporter nos broutards, mais un échange raisonné, un échange équitable. On échange chacun des produits et ee façon à ne pas nuire à l'économie de l'autre pays et que cela ne nuise pas notre économie à nous. Prendre l'exemple des frites de surgelé : pour le Pérou, l'accord du Mercosur c'est terrible, c'est un producteur de pommes de terre, il est envahi par nos frites surgelées vendues pas cher, et qui détruit cette économie de ce pays-là. Vous voyez, c'est dans les 2 sens. On essaye d'être aussi respectueux des autres agricultures.

Les électeurs concernés seront amenés à élire 33 membres pour 6 ans, répartis en dix collèges électoraux. Ils pourront voter par voie électronique ou par voie postale du 15 au 31 janvier.