19 juin 2024 à 8h56 par Fanny Paul
Frédérique Meunier s'engage contre "le chaos civil social et financier"
Frédérique Meunier a officialisé ce week-end son entrée en campagne pour les législatives sur la seconde circonscription avec une étiquette « union de la droite et du centre droit ».
En lice pour un 3ème mandat : en refusant la main tendue vers le RN initiée par Eric Ciotti, c’est avec une étiquette « union de la droite et du centre droit » que Frédérique Meunier a officialisé ce week-end son entrée en campagne pour les législatives sur la 2nde circonscription, celle de Brive.
"Chaque voix compte"
La députée sortante compte poursuivre le travail qu’elle a engagé à l’assemblée nationale mais explique aussi la motivation qui l’anime, celle d’une opposition à un chaos civil, social et financier. Pour Frédérique Meunier, "chaque voix compte parce que demain, si on va vers ce chaos, il nous faudra des années pour nous en remettre. Quand vous avez des programmes chiffrés entre 150 ou 300 milliards d’euros, je dis aux français attention, parce que ceux qui vont payer la facture ce seront les Français et les entreprises. Et si vous tuez cette économie-là, nous risquons de basculer dans une forme de dictature ou la liberté sera perdue".
Deux axes
L’ancienne maire de Malemort, élue depuis 2017 à l’assemblée nationale fait face à un scrutin singulier en raison de la dissolution de l’assemblée nationale, du score du Rassemblement National aux Européennes et de l’union de la gauche sous la bannière « Nouveau Front Populaire ». Alors Frédérique Meunier place sa campagne sur 2 axes : le risque d’un chaos et la volonté de poursuivre le travail qu’elle a entamé à l’Assemblée Nationale. "Tous ces dossiers, pourquoi ne pas les continuer ? C’était frustrant de se dire que du jour au lendemain, tout s’arrête alors que le travail que l’on a fait depuis deux ans a été un travail constructif. C’est le premier point. Puis le deuxième point, c’est vrai que le résultat des élections européennes nous inquiète énormément, parce que on voit se détacher deux blocs d’extrême. Et si le prix a payer, c’est le chaos social, chaos financier, le chaos économique, je pense que le prix va être trop cher à payer. Cette violence là, que moi j’ai connu à l’Assemblée nationale avec ces deux groupes, je vais la retrouver demain. Ca va être un tel désordre. Réfléchissez bien, on a pas les moyens de ce chaos".
Sur cette seconde circonscription, 4 candidats sont en lice : Frédérique Meunier (union de la droite et du centre), Valéry Elophe pour le Rassemblement National, Amandine Dewaele, écologiste pour le Nouveau Front Populaire et Sylvie Sicard pour Lutte Ouvrière.