Européennes : résultats et réactions en Aveyron

Le Rassemblement National est arrivé en tête dans le département de l'Aveyron. La liste conduite par Jordan Bardella a rassemblé 28,1 % des voix en Aveyron. En deuxième position, arrive la liste conduite par le socialiste Raphaël Glucksman : 15,6 % des voix en Aveyron. En troisième position, la liste de la majorité : avec 14,9 % des suffrages en Aveyron.

Au plan national, la liste du Rassemblement national a triomphé avec 31,5 % des voix en France, deux fois plus que la candidate macroniste Valérie Hayer (environ 14,5 %) et la tête de liste du PS Raphaël Glucksmann (14 %). Ce raz de marée a même provoqué une prise de parole du président de la République, pour annoncer une dissolution de l’Assemblée Nationale et des élections législatives anticipées (premier tour le 30 juin, second tour le 7 juillet).

La réaction de Jean-Philippe Chartier, le délégué départemental du RN de l’Aveyron.

Le Rassemblement National a très bien compris que ces élections européennes pouvaient aussi avoir une répercussion nationale. La preuve. C'est pas si catastrophique que ça une dissolution. C'est redonner le pouvoir au peuple. Dans une république, quand il y a une crise, on demande au peuple. Ce n'est pas du tout une surprise. Nous sommes prêts.

La liste de la majorité présidentielle obtient 14,9 % des suffrages en Aveyron. Cette annonce de dissolution a déboussolé le députe de l’Aveyron, Stéphane Mazars. 

Je pense que le Président considère qu'aujourd'hui, il y a une défiance très importante vis-à-vis de cette majorité. Une majorité relative, avec toutes les difficultés que cela pose pour gouverner depuis 2022. Maintenant chacun va devoir prendre ses responsabilités. Je ne sais pas si c'est une bonne ou mauvaise décision. Elle appartient au Président et s'il faut repartir en campagne, on repartira en campagne. Aujourd'hui, avec la montée des populistes et de l'extrême-droite en Europe, il y en a un qui doit s'en féliciter, c'est Poutine.

La réaction de Bertrand Cavalerie, le responsable départemental du Parti Socialiste.

20 h 10, Bardella demande la dissolution de l'Assemblée Nationale. 21 heures, Emmanuel Macron obtempère… C'est très étonnant. Cela signe l'échec à la fois d'une gouvernance et d'un projet. La gauche va se battre et face à cette extrême-droite, il faut avoir un projet cohérent. Ce sera sur une ligne sociale, socialiste, écologique, démocratique et sans outrance ni violence.

Les élections législatives auront lieu le 30 juin et le 7 juillet.