Crise du monde agricole : paroles d'agriculteurs

Les premières annonces de Gabriel Attal sont très attendues ce vendredi 26 janvier. Mais suffiront-elles à retomber la colère ? Rien n'est moins sûr, alors que les actions de blocage se sont multipliées ces dernières heures.

Depuis le début de la mobilisation, la rédaction de Totem a donné la parole à des manifestants, qui nous ont expliqué pourquoi ils descendent dans la rue. Éleveur dans l'Aveyron, Cédric ne se verse pas de salaire depuis trois ans. Il s'est mobilisé sur la RN 88, au niveau du viaduc de Tanus, à l'appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs. La Confédération paysanne soutient elle aussi le mouvement, même si elle mène ses propres actions.

Frédéric élève des vaches en Corrèze. Son épouse et son fils travaillent avec lui dans le GAEC familial. Certains mois, ils ne se versent que 300 euros. En Lozère, Elodie Joubert, invitée du Totem Info Midi en direct depuis la manifestation de l'A75, a expliqué à quel point les démarches administratives pèsent sur les exploitations et le moral des exploitants. 

Isaure Ferrer-Diaz est salariée dans l’exploitation de sa mère, un élevage de vache laitière de Belfort du Quercy (Lot). Elle partage son quotidien, avec des journées qui débutent à cinq heures et se terminent à 21 heures.

Mathieu Théron (Jeunes Agriculteurs du Cantal) dénonce une concurrence faussée.