Publié : 27 octobre 2024 à 5h00 par Tiphaine Coulon

Changement d'heure : l'importance de se rendre visible la nuit

C'est la Sécurité routière qui fait ce rappel, alors que nous sommes passés à l'heure d'hiver dans la nuit.

Vélo la nuit (illustration)
Vélo la nuit (illustration)
Crédit : Pixabay

La Sécurité routière rappelle l'importance de se rendre visible la nuit sur la voie publique un pic d'accidentalité étant observé chaque année après le passage à l'heure d'hiver. "Entre 17 H 00 et 19 H 00, l'obscurité tombera lors des sorties d'école et du travail", souligne la Sécurité routière. Le nombre d'accidents impliquant un piéton augmente en moyenne de 34 % en novembre par rapport au mois d'octobre, selon des données de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) recueillies entre 2019 et 2023.

La Sécurité routière a mené "une séance de tests d'arrêt d'urgence d'un véhicule, de nuit, face à un piéton et un cycliste sans et avec une tenue rétro-réfléchissante". L'expérience a démontré que "dans les phares d'une voiture roulant à 50 km/h, un piéton est visible à seulement 28 m lorsqu'il est vêtu de noir" alors qu'à cette vitesse, un véhicule a besoin de 31 m pour s'arrêter. "Lorsqu'on renouvelle l'expérience avec un piéton portant une tenue rétro-réfléchissante, il est visible à 44 m", ajoute la délégation interministérielle. La Sécurité routière encourage ainsi les usagers vulnérables à porter des "vêtements clairs" et à opter pour des "dispositifs rétro-réfléchissants (gilet, brassard, gants, bandes sur le sac à dos, le cartable, etc.)".

84 % des Français préoccupés par leur sécurité sur la route quand la visibilité baisse

D'après une étude de l'association Assurance Prévention cette semaine, plus de huit Français sur 10 (84 %) se disent préoccupés par leur sécurité sur la route lorsque la visibilité baisse. Les cyclistes sont les plus nombreux à se sentir vulnérables (90 %), suivis des conducteurs de trottinettes (87 %), des motocyclistes (86 %) et des piétons (82 %). Si les bons réflexes sont connus (70 % des personnes interrogées estiment les avoir), ils ne sont pas systématiquement appliqués : seuls 73 % des piétons empruntent toujours les trottoirs lorsque la visibilité est réduite et 72 % ne portent pas de vêtements réfléchissants.

Un cycliste sur deux (50 %) ne porte pas d'accessoires réfléchissants. Près de la moitié (45 %) des utilisateurs de trottinette électrique n'allument pas systématiquement leurs feux.

L'étude a été réalisée en ligne du 1er au 3 octobre 2024 par Harris Interactive pour l'association Assurance Prévention.

(avec AFP)