12 décembre 2023 à 17h54 par La rédaction
Bosch : "rien de nouveau" regrettent les syndicats
La réunion organisée ce mardi 12 décembre n'a pas permis aux salariés d'avoir les réponses qu'ils attendaient.
"Rien de nouveau”. C’est ce que regrettent les syndicats du site Bosch, à Rodez (Aveyron) après leurs échanges avec leur direction ce mardi 12 décembre. Depuis la suspension au mois de juin du projet Fresh 2 autour de l’hydrogène, aucune activité de production n’a encore été trouvée pour se diversifier hors du diesel. Une déception pour les salariés, qui ont peur pour leurs emplois après 2028. Lionel Issalys est délégué syndical CFE CGC.
La seule chose qu'ils nous disent, c'est que le marché est compliqué, que pour eux le thermique n'est pas mort. Alors qu'il y a un an et demi, ils ont tenu le discours qu'il fallait absolument sortir du thermique sinon on allait mourir. Aujourd'hui on nous dit de croire au thermique, qu'il y a un rebond et que c'est avec ça que nous allons sauver le site. Vous comprenez bien que nous, on a signé un accord avec une transformation du site, 250 emplois hors moteur thermique. Il est absolument nécessaire que la recherche d'emplois continue à se faire pour le site de Rodez, pour diversifier le site au-delà de 2028 et avoir une chance de survivre. Cela s'accompagne d'un allongement de l'accord : il a été évoqué qu'on pouvait aller de 2028 à 2030, mais ça ne suffit pas.
Les syndicats évoquent aussi "une direction locale qui dit qu'elle n'a pas le pouvoir" et se demandent avec qui ils peuvent discuter pour enfin avoir des réponses. Des actions des salariés pourraient donc se mettre en place dès le mois de janvier.
De son côté, le maire de Rodez, Christian Teyssèdre, s'est dit déçu par ces annonces.