Publié : 11 février 2025 à 16h36 par La rédaction

Villefranche-de-Rouergue : le drame conjugal n'est pas exclu

Cinq jours après la découverte des corps de deux résidents britanniques, le parquet de Rodez vient de communiquer sur l'enquête.

Les forces de l'ordre mobilisées à Villefranche-de-Rouergue après la découverte de deux corps

Crédit : Stéphane David / Totem

Que s'est-il réellement passé début février à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) ? Le parquet de Rodez communique, ce mardi 11 février, de premiers éléments sur l'enquête suite à la mort de deux résidents britanniques. Leurs corps ont été retrouvés à leur domicile aux Pesquies. Selon le communiqué, les pompiers de l'Aveyron ont été appelés suite à la découverte par un voisin "du cadavre d’une femme, en partie déshabillée, devant son domicile". Lors de leur intervention, les pompiers ont découvert un second corps à l'arrière de la maison.La première victime "présentait une plaie importante de la boite crânienne. À proximité était découverte une boîte contenant des bijoux, mais aucun objet ou arme susceptible d’avoir causé les blessures", selon le procureur de la République de Rodez, Nicolas Rigot-Muller. Son époux a été "retrouvé pendu par une corde attachée à un radiateur", et "ne présentait pas de lésion de défense visible". Les premiers éléments montrent aussi que la maison a été fouillée de façon sommaire et de l'argent liquide est retrouvé dans la chambre du couple.


Des examens complémentaires pour déterminer s'il s'agit d'un crime conjugal suivi d'un suicide


Les autopsies ont été réalisées ce lundi 10 février à l’institut médico-légal de Montpellier. Il apparait que la première victime a reçu "plusieurs coups portés au niveau du crâne au moyen d’un objet contondant et tranchant". Aucune trace d'atteinte sexuelle n'a été constatée. Le décès de son époux a lui été causé par la pendaison. "Des examens complémentaires (anatomo-pathologiques, toxicologiques) sont en cours afin de déterminer les circonstances précises des décès. Les investigations se poursuivent notamment pour déterminer si le drame résulte d’un crime conjugal suivi d’un suicide ou procède de l’intervention d’un tiers", conclut le parquet.