Publié : 5h30 par Simon Depuydt
Téléthon : les chercheurs quittent leurs laboratoires pour aller dans les écoles
Tout le mois de novembre, l’AFM Téléthon organise l’opération “1000 chercheurs dans les écoles”, pour sensibiliser les collégiens et lycéens à la recherche médicale. À Millau, les élèves du lycée Jean Vigo ont reçu la visite de 4 chercheurs de l’INSERM de Montpellier, pour parler des maladies génétiques.
4 chercheurs de l'INSERM sont venus rencontrer les élèves du lycée Jean Vigo à Millau
Crédit : Simon DEPUYDT - TOTEM
Derrière leurs microscopes, les élèves de Terminale mettent la main à la patte, littéralement. Ils observent des drosophiles, des mouches minuscules, et des poissons zèbres, eux aussi microscopiques. Les élèves cherchent à repérer les différences entre les individus sains et les individus malades. Malgré leur toute petite taille, on leur trouve beaucoup de similitudes avec l'Homme, comme l'explique Damien, chercheur à l’INSERM de Montpellier.
Les drosophiles ont aussi un système immunitaire, même s'il est moins évolué que le nôtre. Elles ont aussi un système nerveux.
Les poissons, c'est pratique, ils sont transparents, et ils nous ressemblent encore plus. On peut très vite mettre en place des mutations sur le poisson et observer la réponse immunitaire, c'est très intéressant pour étudier les maladies génétiques.
Des maladies génétiques, il y en a près de 10 000, comme la trisomie 21 ou la mucoviscidose pour les plus connues. Mais il y a encore beaucoup de maladies rares, alors les chercheurs expliquent aux élèves que grâce aux poissons et aux mouches, ils peuvent simuler des maladies génétiques, pour mieux les connaître, et pourquoi pas, un jour, trouver un remède.
C’est aussi l’occasion de leur parler orientation. La plupart des élèves de cette classe de Terminale vont s’orienter vers la médecine.
Pour aider à faire avancer la recherche sur les maladies génétiques, le Téléthon organise sa grande collecte nationale le week-end du 29 et 30 novembre.
Les chercheurs sont d'ailleurs très souvent rémunérés grâce aux associations, comme l'AFM Téléthon dans le cas des maladies génétiques, et donc grâce aux dons.