Insuffisant et décevant : le plan hopital vu par les syndicats du Cantal

Pour répondre à la crise qui touche le monde hospitalier, le gouvernement a annoncé son plan d'urgence hier. Il comprend notamment des primes pour les personnels alors que les grévistes demandent des hausses de salaires. La prise en charge de la dette des hôpitaux de 10 milliards d'Euros sur 3 ans, c’est insuffisant selon la CGT qui qualifie ces annonces de décevantes.

Christelle Pernette est secrétaire de l'union syndicale départementale santé Action sociale du Cantal

Sur les annonces, il y a la prime de 800 euros par an pour 40 000 infirmières et aides-soignants qui gagnent moins de 1900 euros par mois en région parisienne. Un autre prime de 300 euros par an, dont le montant variera en fonction des établissements, pourrait concerner jusqu’à 600 000 professionnels. Enfin, une prime de 100 euros net mensuelle sera versée aux aides-soignants qui exercent auprès des personnes âgées.

Sur le pouvoir d'achat, "le compte n'y est pas" selon la CGT qui estime que les personnels n'ont pas été entendus.

Christelle Pernette est secrétaire de l'union syndicale départementale santé Action sociale du Cantal

 

Le mouvement ne va pas s’arrêter là : une action est d'ores et déjà prévue le samedi 30 novembre à Aurillac avec la population. D'autres mouvements suivront le 5 décembre et le 17 décembre.