Publié : 22 octobre 2019 à 6h47 par Fanny Paul
Des battues au loup dans le Cantal ?
Cantal Comment réduire la prédation du loup ? Alors qu'une trentaine d'attaques ont été recensées dans le Cantal depuis début juillet, des élus avaient soumis l'idée d'organiser des battues comme pour le sanglier. Gérard Brunhes, président des lieutenants de louveterie du Cantal nous donnera des explications.
Le louvetier qui fait de l'observation peut tirer sur le loup si la préfecture lui en donne l'ordre. Dans le Cantal, aucun tir n’a été réalisé, mais près d'une trentaine d'attaques ont été recensés depuis le 1er juillet dernier, particulièrement en montagne où la présence du loup n'est plus contestée.
Même si toutes les attaques ne sont pas uniquement le fait du Loup, le lieutenant de Louveterie dans le Cantal Gérard Bruhnes tempère et rappelle que certaines sont liées aux chiens errants. Face aux loups, des élus avaient soumis l'idée d'organiser des battues comme pour le sanglier.
Gérard Brunhes est le président des lieutenants de louveterie du Cantal
Les louvetiers ne peuvent plus tirer les loups car le quota au niveau national a été atteint. Conséquence, les préfectures ne peuvent plus donner leur accord sur des tirs départementaux alors que les attaques continuent. La dernière attaque date du 14 octobre dernier à Chavagnac.
Face à cette prédation, les 19 louvetiers bénévoles du Cantal régulent le nombre d’animaux nuisibles et interviennent à la demande des préfets. Deux seront prochainement renouvelés, et deux postes supplémentaires pourraient être envisagés.
Les lieutenants de louveterie font de l'observation et de la prévention. Face aux loups, les éleveurs peuvent être démunis.
Gérard Brunhes est le président des lieutenants de louveterie du Cantal.
La surveillance des troupeaux avec une mise en sécurité des animaux la nuit semble être dans l'avenir les seules mesures efficaces.