Publié : 2 mai 2019 à 6h00 par Fanny Paul
Un 1er mai offensif à Aurillac
Cantal Ils étaient près de 300 personnes dans la préfecture cantalienne, dont une trentaine de gilets jaunes pour le traditionnel rassemblement du 1er mai. Il y avait des syndicalistes bien sûr, quelques membres de parti politique de gauche, des retraités, et quelques jeunes.
Les gilets jaunes qui ont assuré vouloir reprendre samedi leur position au rond-point de Géant, à la sortie de la ville.
Les représentants syndicaux de la CGT, de FO et de la FSU ont pris la parole à tour de rôle pour fustiger les annonces du chef de l'Etat. Un premier mai plutôt offensif.
Eric Debuire est le secrétaire départemental de la CGT du Cantal.
Dans un climat social tendu, tous se sont montrés offensifs sur Emmanuel Macron et ses annonces qu’ils ne considèrent pas à la hauteur des attentes.
Jean-Vincent Boudou est le leader de Force ouvrière dans le Cantal.
Les gilets jaunes et quelques citoyens se sont rendus ensuite jusqu'à la préfecture place Erignac. Les syndicats eux n'ont pas suivi le mouvement.
A noter qu’ils étaient près de 200 au rassemblement du 1er mai à Issoire, 1800 à Clermont selon la policer, 3 500 selon les syndicats.
1 milliers de manifestants se sont rassemblés au Puy-en-Velay.
Enfin Haute-Loire, les gilets jaune ont annoncé un rassemblement régional pour début juin.