Publié : 20 novembre 2018 à 10h52 par Marie Broquerie

Le congrès des maires s'est ouvert hier à Paris

C'est dans un contexte particulier que s'ouvre le congrès des maires de France hier à Paris. La colère qui s'exprime depuis samedi par la voix des gilets jaunes est aussi partagée par un certain nombre d'élus. Ils en ont ras l'écharpe tricolore, entre des sollicitations toujours plus nombreuses, plus techniques et sans avoir les moyens d'y répondre, une lassitude qui s'exprime même à travers des démissions. Les vocations pourraient manquer lors du renouvellement de 2020.


 


Et l'absence annoncée d'Emmanuel Macron renforce encore ce sentiment d'abandon de l’État, même si le premier ministre sera présent. Pour se faire pardonner, le Chef de l’État a convié les maires à l’Elysée.


Pas de quoi émouvoir Jean Marc Vayssouze. Le maire de Cahors est aussi président des associations de maires en Occitanie :





Une récente enquête du Cévipof révèle qu'un maire sur deux envisage d'abandonner ses fonctions en 2020, l'expression d'un malaise voire d'une impuissance à régler les problèmes sur le terrain, sans soutien de la part de l'Etat. Dans le contexte actuel de fronde des gilets jaunes, les maires peuvent-ils justement être un lien utile pour renouer la confiance rompu entre la population et l’exécutif ?


Écoutez l'avis de Jean Marc Vayssouze :