"Pour changer les choses, il faut voter RN" : Gilles Lacroix veut faire la différence dans la 2ème circonscription du Cantal

Gilles Lacroix se présente pour la 3ème fois, avec cette fois-ci derrière lui le bon score de son parti aux élections européennes : 33,7 % des suffrages sur le département. Les sondages restent très favorable au RN pour les législatives. 

Changement

De quoi susciter de la confiance chez le candidat du RN même en face d’un député sortant élu en 2022 avec l’étiquette LR et plus de 70 % des suffrages. Car aujourd’hui, Jean-Yves Bony est sans étiquette. Une grosse différence selon Gilles Lacroix, car "les gens qui se reconnaissent chez LR et les gens qui connaissent chez les Patriotes devraient venir voter pour moi. Monsieur Bony est là depuis très longtemps, et il sera dans un groupe qui ne représentera rien à l'Assemblée nationale. Pour faire gagner la France, et pour changer les choses, il n'y a qu'une chose à faire : c'est voter Rassemblement National pour donner une majorité, pour qu'on puisse changer de politique. Les LR de toute façon seront isolés et porteront leur voix ou à Renaissance ou au coalitions contre Rassemblement National qui pourrait être créées". Le commerçant aura Josyane Combelle comme suppléante.

Programme

Sur le programme RN, Gilles Lacroix confirme les grands objectifs de son parti, sans en préciser le calendrier. "Les priorités seront données en fonction des budgets. Il faut déjà observer des choses, même si ça prend quelques mois, mais c'est évident que ça peut pas se faire en 15 jours. On va commencer par observer un petit peu, faire un audit des finances et après donner des priorités. Alors le pouvoir d’achat, ça commence par la baisse du gaz de l'électricité, l'essence, les carburants, tous les consommables. Mais aussi l’alimentaire sur les produits de base qui pourrait être avec une TVA à zéro".

Hier Jordan Bardella le numéro 1 du RN a présenté un document de 12 pages distinguant le temps de l’urgence du temps des réformes . Avec un grand bémol toutefois : l’absence totale de chiffrage des nouvelles dépenses ou des mesures d’économies. Il promet notamment un “big-bang” de l’autorité à l’école, avec interdiction des portables au collège et au lycée et le développement du port de l’uniforme.