Publié : 12 décembre 2024 à 15h37 par La rédaction
Le président des Jeunes Agriculteurs en visite en Lozère
Pierrick Horel était en Lozère ce jeudi 13 décembre dans le cadre de la campagne des élections à la chambre d'agriculture.
Le président des Jeunes Agriculteurs, Pierrick Horel (3e en partant de la gauche) en Lozère.
Crédit : Hélène Gosselin / Totem
Pierrick Horel, le président national des Jeunes agriculteurs était en Lozère ce jeudi 12 décembre. Une visite express à l'occasion de la présentation de la liste conjointe JA/FDSEA aux élections de la chambre d'agriculture qui ont lieu en janvier. L'occasion d'évoquer les attentes des agriculteurs alors que la nomination du Premier ministre se fait toujours attendre.
On nous avait promis notamment d'inscrire un certain nombre de choses dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale et le projet de loi de finances. En votant la motion de censure, les parlementaires ont fait tomber tout ce qu'on avait acté dedans, qui représentait à peu près 400 millions d'euros de mesures fiscales et sociales pour les agriculteurs. Et ça, on peut pas l'accepter. Après, on cautionne évidemment pas les dégradations et les actes violents parce qu'on estime que c'est pas une manière de s'exprimer. Ce qui change les choses, c'est pas le nom du Premier ministre, c'est sa capacité, sa rapidité et sa volonté à vouloir se mettre au travail, reprendre ce qui a été promis par les prédécesseurs. En fait, c'est ça qu'on demande, que l'ensemble des mesures qui ont nous ont été promises voit le jour le plus rapidement possible.
Le président des Jeunes agriculteurs a par ailleurs affirmé qu'ils ne comptaient pas bloquer des routes ou des commerces pendant les fêtes de fin d'année. En Lozère, il n'y a pas eu de manifestations ces dernières semaines. Les revendications principales, concernant les prairies sensibles et la protection du loup, ont trouvé un écho favorable au niveau européen. Une raison pour rester calme Pierrick Horel ?
Calme, oui. Mobilisés, c'est certain, parce qu'on a besoin encore une fois d'actes concrets. Entre la parole publique qui considère que c'est fait quand c'est dit et les agriculteurs qui considèrent que c'est fait quand c'est perçu, on a du décalage. C'est pour ça qu'on maintient la pression. Là, on veut tous ne pas prendre les Français en otage, notamment pendant la période des fêtes. Que ce soit avec des blocages routiers ou même dans les magasins parce que c'est le moment aussi des achats de Noël et ça nous paraît pas être une bonne période. Par contre, on a besoin de continuer à faire passer des messages. Quelle sera la volonté du gouvernement de reprendre les discussions ou les promesses ? Et si d'aventure c'est pas le cas et c'est pas tout repris dans sa totalité, évidemment, on se remobilisera va pour mettre la balle au fond du filet.