10h54 par Stéphane Jacquemin
Les gilets orange comptent sur vous !
Ce week-end, c’est la collecte nationale de la Banque Alimentaire. 40 tonnes avaient été collectées l’an passé en Corrèze
Nicole Thiriet, Présidente de la Banque Alimentaire de la Corrèze
Crédit : Stéphane Jacquemin © 2024 Totem
Pour la quarantième année consécutive, la fédération nationale des Banque Alimentaires organise sa Collecte Nationale. Plus de 110 000 bénévoles sont mobilisés dès aujourd’hui et durant tout le weekend.
À Brive, sur le site de la banque alimentaire, ils sont 35…35 bénévoles à "travailler" tout au long de l’année. Exemple avec Merrick, ce britannique exilé, vit et travaille à Brive. Pour justifier son implication, il explique « Je veux faire quelque chose pour, dans une petite façon, améliorer la vie des autres".
La collecte nationale : « un gros morceau »
Même démarche pour Patrick, actuellement sans emploi, son travail « bénévole » lui apporte aussi un lien social. Pour lui, la collecte nationale :
" C’est un gros morceau, une grande partie des produits secs qu'on distribue provient de la collecte, il me semble me rappeler que l'an dernier, c'était un peu plus de 42 tonnes de produits qu'on a récolté".
« Un record » que la Présidente de la Banque Alimentaire de la Corrèze, Nicole Thiriet espère à nouveau atteindre cette année.
« C'est un temps fort parce que déjà, on se met en contact avec les corréziens, on mesure le besoin des bénéficiaires ; c'est aussi un temps fort parce que nous récupérons des denrées qui vont amener un plus à nos bénéficiaire »
Un travail dans l’ombre
La Banque Alimentaire aide des personnes dans le besoin mais de manière transversale, elle ne les rencontre pas directement et travaille avec une quarantaine de partenaires. "Dans les partenaires, il y a des associations, des CCAS et des épiceries solidaires que nous fournissons et redistribuent à leurs bénéficiaires ; on arrive à quelque 10 000 personnes aidées dans l’année" précise Nicole Thiriet.
Des dons nécessaires car même de manière transversale, la présidente de la Banque alimentaire de la Corrèze constate une augmentation de la précarisation :
« Les commandes des partenaires sont beaucoup plus importantes. Notre dépôt s'est vidé. On avait un 2e dépôt qui était plein. Là, il est vide tant et si bien que nous sommes obligés de le recéder.
Que faire comme don ?
« Aujourd'hui, on manque principalement de denrées premières » explique Nicole Thiriet, « les boîtes de conserve, de légumes, de plats préparés, de pâté, de sardines...Toutes les boîtes de conserve en fait, pour apporter des protéines à nos bénéficiaires ».
Jusqu'à dimanche, 50 supermarchés et grandes surfaces du département où vous permettront de faire un don.