Publié : 27 mai 2019 à 8h48 par La rédaction

Européennes dans le Gard : résultats et réactions

Gard Le Rassemblement national arrive en tête dans le Gard avec 32% des voix. La liste menée par Jordan Bardella devance d'environ 13 points celle de La République en Marche, conduite par Nathalie Loiseau.


Comme lors de la dernière présidentielle, le Rassemblement national obtient l'un de ses scores les plus élevés dans le Gard, même si son résultat des Européennes de 2014 était encore plus important.


Yoann Gillet, conseiller régional du RN et conseiller municipal du Rassemblement national à la mairie de Nîmes. 








Deuxième de ce scrutin européen dans le Gard, la liste Renaissance, soutenue par La République en Marche. Dans le département, elle obtient 18,5 % des voix. C'est un petit peu moins que le score atteint par Emmanuel Macron au 1er tour de la présidentielle (18,8%). Certains militants ne cachent pas leur déception, puisque le parti de la majorité n'est pas parvenu à devancer le Rassemblement national. Simon Rossini-Bourgade est le référent des « Jeunes avec Macron » dans le Gard. Il est aussi membre du conseil national de La République en Marche. Et pour lui, il faut faire preuve de plus de pédagogie pour expliquer le rôle de l'Union européenne. 


Simon Rossini-Bourgade.





Jérôme Talon, référent de La République en Marche dans le Gard.





La surprise de ce scrutin, c'est la percée des écologistes. Dans le Gard, Europe Ecologie Les Verts de Yannick Jadot se place en troisième position avec 11,3 % des voix.


Sibylle Jannekeyn, candidate sur la liste de Yannick Jadot et porte-parole d'Europe Ecologie Les Verts dans le Languedoc-Roussillon. 





A droite, en revanche, c'était la soupe à la grimace hier soir. Dans le Gard, la liste Les Républicains menée par François-Xavier Bellamy a fait encore moins bien qu'au niveau national, avec seulement 7,2 % des voix. C'est 11 points de moins que lors des Européennes de 2014. Les Républicains sont même talonnés par La France Insoumise dans le département. A Nîmes et à Alès, deux villes dirigés par des maires LR, le parti de droite ne franchit même pas la barre des 10 %.


Pour l'Alésienne Léa Boyer, candidate sur la liste de François-Xavier Bellamy, Les Républicains ont été victimes du duel annoncé entre le Rassemblement national et La République en Marche. 


Léa Boyer.