Publié : 9 octobre 2024 à 19h46 par Hélène Gosselin

Des élèves en situation de handicap laissés sans accompagnement

Dans ce lycée lozérien, elles ne sont plus que quatre AESH pour suivre vingt-quatre adolescents. Elles alertent les parents sur la situation

Certains élèves ne peuvent pas être accompagnés selon leurs besoins.

Crédit : Photo d'illustration pixabay alexandra_koch




La rentrée date d'un mois à peine et déjà certains élèves se retrouvent en situation difficile. Au lycée Théophile Roussel à Saint-Chély d'Apcher, c'est le non-remplacement d'une AESH, une accompagnante des élèves en situation de handicap, qui pénalise la scolarité de plusieurs lycéens et complique la mission d'inclusion.









Les inclusions, pour certains élèves, sont impossibles s'ils ne bénéficient pas de l'accompagnement, la guidance humaine d'une AESH. Nous avons deux élèves qui ont une notification d'une AESH individuelle. Ça veut dire que, par exemple, sur 30h par semaine, ces élèves là ont besoin d'accompagnement, notamment sur les temps méridiens.








 





 








Une situation qui met d'autant plus en lumière le rôle des AESH et leurs conditions de travail.


Notre rôle, c'est vraiment un accompagnement personnalisé. Les élèves n'ont pas tous le même besoin. On essaie de pallier leur handicap au maximum, c'est un travail d'observation, de compréhension, d'empathie. Il faut connaître les troubles de chaque élève et connaître aussi les cours puisque nous intervenons en lycée et cela nous demande d'ailleurs du travail personnel qui n'est pas rémunéré.











C'est un métier peu reconnu, en contrat à durée déterminée et temps partiel, pourtant il permet aux enfants en situation de handicap de suivre une scolarité avec les autres élèves. Séverine évoque leurs conditions de travail et la diversité des élèves qu'elles accompagnent.






ui sont toujours en attente de remboursement depuis plusieurs mois. Alors 962€ par mois, ça fait un peu grise mine !