Publié : 8 décembre 2024 à 17h30 par Johan Gesrel

Chocolat Grégoire Pécou à Montauban : "Noël, c'est 60% de notre chiffre d'affaire"

Suite de notre série consacrée aux entreprises locales qui mettent les bouchées doubles à l'approche des fêtes de fin d'année. Zoom aujourd'hui sur la chocolaterie Grégoire Pécou à Montauban (Tarn-et-Garonne).

Le chocolatier Grégoire Pécou dans un de ses ateliers à Montauban.

Crédit : Johan GESREL

A Montauban, la chocolaterie Grégoire Pécou bat son plein en cette période de fin d'année. La quinzaine de salariés montent et préparent les derniers sapins en chocolat enrobés d'amande destinés aux comités d’entreprises. Tout doit être prêt dans les temps même si le plus dur est derrière, explique Grégoire Pécou le gérant :



"On commence à produire nos chocolats de Noël sur la saison d'été. Le sprint a lieu durant septembre et octobre où on livre tous nos professionnels. Nous travaillons avec 500 revendeurs dans tout le Sud-Ouest. Novembre et décembre sont consacrés aux chocolats destinés à nos deux boutiques à Montauban. Les coffrets et les ballotins ont toujours la cote mais notre best-seller c'est le nounours en guimauve enrobé de chocolat. On en produit entre 20 et 30 000 par an. Pâques est une période importante mais Noël représente encore 60% de notre chiffre d'affaire."



 


Garder le goût malgré les coûts


Au cours de l’année 2024, le prix du cacao a doublé mais Grégoire Pécou ne veut ni répercuter ce prix sur les clients ni modifier la qualité de ses recettes : 



"On fait des économies en rognant sur nos marges. On achète aussi plus de volume pour réduire le prix et qu'au final le client puisse s'acheter sa tablette à un prix raisonnable. On utilise très peu de produits comme la lécithine de soja. On a conservé nos recettes d'origine et on tente de les améliorer plutôt que de faire des économies sur les matières premières."




Pour vendre ses produits, la chocolaterie Grégoire Pécou dispose de deux magasins dont un magasin d’usine situé 121 chemin de Baillot à Montauban.