Publié : 6 décembre 2024 à 18h37 par Johan Gesrel
Notre-Dame de Paris : des entreprises de nos régions ont participé à la recontruction
Plusieurs entreprises de nos régions ont participé à la reconstruction de Notre-Dame de Paris. L'édifice va rouvrir ses portes au public ce samedi 7 décembre.
Donald Trump, l’épouse de Joe Biden, des chefs d’État, des têtes couronnées ou des figures du monde catholique….Ils seront nombreux ce samedi 7 décembre à assister à l'inauguration de Notre-Dame à Paris. Plus de cinq ans après l’incendie, les visiteurs vont pouvoir découvrir la cathédrale sous un nouveau jour. Ce « chantier du siècle » a été rendu possible grâce au savoir-faire de centaines d’artisans dont plusieurs sont originaires de nos régions.
Des sculpteurs aveyronnais, des tailleurs tarn-et-garonnais
Parmi ces entreprises, on trouve les Aveyronnais de Vermorel à Salles-la-Source. Ses salariés ont restauré des sculptures : des frises, des chimères et une grande statue Saint-Martin installés sur les pignons du transept de Notre-Dame. Dans le Tarn-et-Garonne, une quinzaine de tailleurs de pierre de l’entreprise bressolaise Dagand Atlantique ont été mobilisés pour nettoyer les coulures de plomb sur les pierres de la cathédrale. En Corrèze, c’est un travail de charpente qui a mobilisé la scierie Dambo & Frères à Saint-Pardoux. Le bois a été tronçonné sur place et scié puis stocké durant un an pour permettre son séchage avant d’être assemblé puis monté. Dans le Gard, l'atelier Jean-Loup Bouvier installée aux Angles ont oeuvré à la restauration intérieure du chœur et des transepts.
L'orgue de Notre-Dame nettoyé en Corrèze
Autre pièce maîtresse de Notre-Dame que vous aurez l’occasion d’entendre durant la cérémonie d’ouverture, c’est l’orgue. L'instrument a survécu à l'incendie mais s'est trouvé endommagé recouvert de poussière et de suie. Les tuyaux, on en compte 7952, ont été enlevés et transférés en Corrèze dans les ateliers Cattiaux-Chevron à Liourdres. Ils ont été décontaminés, chouchoutés et rénovés, un par un avec l’aide de la Manufacture héraultaise de grandes orgues à Lodève. Enfin, à noter, la participation de l’Adapei du Cantal. Les travailleurs de l’atelier ESAT bois de Saint-Flour ont fabriqué des palettes spéciales pour transporter des tables de plombs qui forment aujourd’hui la toiture de Notre-Dame.