29 octobre 2021 à 15h52 par Stéphane Jacquemin

En 1939 et à l’été 1940, 400 000 mosellans étaient évacués et expulsés de leur département par le gouvernement de Vichy et par les nazis.

cOrreze/moSellE Une délégation corrézienne participe aux commémorations du programme "Moselle Déracinée".



© Département de la Corrèze. La délégation corrézienne se compose de maires, de présidents d’association d’anciens combattants et porte-drapeaux, du président du Mémorial corrézien de la Résistance, de la Déportation et des Martyrs, Jean-Pierre VALERY et d’un élu du Conseil départemental, Jean-Jacques LAUGA, conseiller départemental en charge de l’action départementale mémorielle.


 


De Thionville à Cublac, de Metz à Vigeois ou encore de Forbach à Sainte Féréole... 


En septembre 1939 et  à l’été 1940, 400 000 mosellans ont du quitter leur département, un exil forcé par le gouvernement de Vichy et le régime Nazi.Ils ont fui vers 40 départements de toute la France, on estime qu’ils étaient 3 à 4000 à rejoindre la Corrèze.Alors que des commémorations ont débuté hier, une délégation corrézienne a rejoint la Moselle


 


 Jean Jacques Lauga, le conseiller départemental du canton de Seilhac Monédières






Même si cela est difficile à établir on estime que 3 à 4000 mosellans ont été accueillis dans des communes corréziennes, on recense aujourd’hui 29 communes :


Saint Hilaire-Peyroux, Cublac, Vigeois, Sainte-Féréole, Allassac, Sarroux-St Julien, Saint-Sornin-Lavolps, Saint Setiers, Albignac, Aubazine, Chauffour-sur-Vell, Le Pescher, Sérilhac, Saint-Privat, Bort-les-Orgues, Montaignac-SaintHippolyte, Rosier d’Egletons, Merlines, Chartrier-Ferrière, Chasteaux, Lissac-sur-Couze, Donzenac, Masseret, Vars-sur-Roseix, Yssandon, Clergoux, Marcillac-la-Croisille, Saint-Pardoux-la-Croisille et Saint-Martin-la Méanne.


"la debacle on en parle pas"

Thionville, Metz, Forbach, le programme «Moselle Déracinée» commémore jusqu’à dimanche cette période de l’histoire souvent seulement présente dans l’esprit commun par les images d’exodes forcés.


Une délégation du département de la Corrèze participe à la manifestation.


© Département de la Corrèze


Un moment important explique Jean Jacques Lauga