En septembre 1939 et à l’été 1940, 400 000 mosellans ont du quitter leur département, un exil forcé par le gouvernement de Vichy et le régime Nazi.Ils ont fui vers 40 départements de toute la France, on estime qu’ils étaient 3 à 4000 à rejoindre la Corrèze.Alors que des commémorations ont débuté hier, une délégation corrézienne a rejoint la Moselle
Jean Jacques Lauga, le conseiller départemental du canton de Seilhac Monédières
Même si cela est difficile à établir on estime que 3 à 4000 mosellans ont été accueillis dans des communes corréziennes, on recense aujourd’hui 29 communes :
Saint Hilaire-Peyroux, Cublac, Vigeois, Sainte-Féréole, Allassac, Sarroux-St Julien, Saint-Sornin-Lavolps, Saint Setiers, Albignac, Aubazine, Chauffour-sur-Vell, Le Pescher, Sérilhac, Saint-Privat, Bort-les-Orgues, Montaignac-SaintHippolyte, Rosier d’Egletons, Merlines, Chartrier-Ferrière, Chasteaux, Lissac-sur-Couze, Donzenac, Masseret, Vars-sur-Roseix, Yssandon, Clergoux, Marcillac-la-Croisille, Saint-Pardoux-la-Croisille et Saint-Martin-la Méanne.
"la debacle on en parle pas"
Thionville, Metz, Forbach, le programme «Moselle Déracinée» commémore jusqu’à dimanche cette période de l’histoire souvent seulement présente dans l’esprit commun par les images d’exodes forcés.
Une délégation du département de la Corrèze participe à la manifestation.
© Département de la Corrèze
Un moment important explique Jean Jacques Lauga