Publié : 5 septembre 2024 à 11h39 par Fabien Taccard-Blanchin
Aire de grand passage : toujours le flou dans le Tarn-et-Garonne
Le dossier de l’aire de grand passage dans le Tarn-et-Garonne est toujours au point mort. L’actuelle aire réquisitionnée à Montbartier va être rendue à son propriétaire au mois d’octobre. Les services de l’État sont toujours à la recherche d’un terrain et d’une commune capable d’accueillir cette obligation légale.
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Crédit : TOTEM
C’est l’un des dossiers qui restent sur le bureau du préfet depuis de longs mois, impossible à classer. L’aire de grand passage, dont le département est dépourvu, est un serpent de mer. Avec une solution de repli trouvée pour cet été 2024, mais seulement temporaire. Puisque le terrain de 3 hectares réquisitionné à Montbartier au mois de mai, sera rendu à son propriétaire d’ici la fin octobre.
Le préfet de Tarn-et-Garonne Vincent Roberti regrette également que « certains particuliers n’aient pas joué le jeu ». Des propriétaires fonciers auraient directement négocié et accueilli des passagers sur leur terrain, amenant jusqu’à 230 caravanes dans le secteur Sud de Montauban, soit près du double de la capacité théorique. Ce qui est compliqué d’un point de vue logistique, pour accompagner ces flux notamment, selon le préfet.
DES RECHERCHES TOUJOURS EN COURS
La recherche de la perle rare continue donc pour les services de l’État, on rappelle que c’est une obligation légale que d’avoir une aire de grand passage, afin de pouvoir accueillir dans de bonnes conditions les gens de la communauté du voyage. Afin d’éviter aussi des évènements comme ceux survenus en juin 2023.
Idéalement, c’est un terrain de 4 hectares qui est recherché. La volonté est de travailler « en bonne intelligence » avec les communes. Des recherches ont été faites autour de Castelsarrasin et Saint Nicolas de la Grave, qui n’ont pour le moment pas abouties. Il y a aussi beaucoup de friches agricoles dans le département qui pourraient être utilisées selon le préfet. Sans compter l’aire déjà existante à Montauban, celle de la Mole, qui se trouve en terrain inondable et qu’il faudra aussi remplacer à termes.
Un prochain bilan devrait être effectué fin septembre début octobre.