Tarn-et-Garonne : Occitalien remeuble une famille après l'incendie de sa maison

Une belle histoire de solidarité dans le Tarn-et-Garonne. Au début du mois, un couple et leurs quatre enfants ont tout perdu dans l’incendie de leur maison à Aucamville. Pas même une chaussure à se mettre au pied. Ce jeudi 27 juin, ils ont pu rentrer dans une nouvelle maison en location à Comberouger, avec à l'intérieur tous les objets nécessaires pour repartir à zéro grâce aux dons et aux bénévoles de l’association Occitalien.

"Après l'incendie, il n'y avait rien à récupérer"

Coralie la maman n’en revient toujours pas. Il y a quelques jours, elle vivait le cauchemar de se réveiller en pleine nuit dans une maison en feu. En cause selon elle : une prise électrique défectueuse reliée à une machine à café achetée récemment :

"A 4h du matin j'ai été réveillée par un bruit sourd. En ouvrant la porte, j'ai vu de la fumée. On n'y voyait pas à un mètre. J'ai réveillé toute la famille, on est sorti, j'ai appelé les pompiers qui nous ont pris en charge à cause des inhalations de fumées. Quand on est revenu pour constater les dégâts, il n'y avait rien à récupérer."

En quelques jours, Coralie réussit à trouver une nouvelle maison à Comberouger. En parallèle, l’association Occitalien lance un appel sur les réseaux sociaux et les dons affluent : vêtements, lit, électroménager. Un couple de retraité offre même un congélateur. Une mamie apporte elle des confitures, explique Pascal Serrier le président :

"Coralie nous a contacté à travers les assistantes sociales qui ont fait un super boulot. On a fait le point sur ce qu'ils avaient besoin. Grâce aux dons et à l'action de la vingtaine de bénévoles, on a récupéré de nombreux objets, vêtements, meubles, micro-ondes, une télévision, des lits. Les donateurs savent à qui ça va et que c'est utilisé très vite. On va sur le front ukrainien, au Maroc après les tremblements de terre mais aussi ici dans le Tarn-et-Garonne."

Après trois semaines passés en hébergement d’urgence, Coralie la maman commence enfin à respirer mais a du mal à cacher son émotion surtout quand elle tombe sur les petits mots d'encouragement laissés par les donateurs. Sa fille Maïlys qui a perdu sa chambre d'adolescente, retrouve peu à peu le sourire. A bientôt 15 ans, elle doit passer le brevet des collèges dans quelques jours. Perturbée par les événements, elle espère désormais trouver une entreprise dans le commerce pour pouvoir entamer une formation en alternance la rentrée prochaine. Pourquoi pas dans une boulangerie ou une pharmacie. Avis aux chefs d'entreprise !