Réforme des retraites : une mobilisation en baisse mais de nouvelles revendications apparaissent

Dans le cortège briviste, la réforme de la retraite continue à être dénoncée. Pour Alice, factrice :

« C’est un métier déjà difficile qui devient de plus en difficile. Je vois, j’ai des collègues qui ont à peine 40 ans, elles sont déjà cassées par le boulot, donc 2 ans de plus, ça va être compliqué de tenir à ce rythme là ».

Un renoncement sur l’allongement de l’âge de départ, Laurent, fonctionnaire, employé dans les espaces verts, veut encore y croire : « il y a encore moyen d’aller le chercher » explique t-il à la manière d'un supporter.

Pourtant cette manifestation briviste a plus le parfum de « quelque chose de symbolique » explique Laurent enseignant, « les manifestations précédentes avaient une ampleur quand même bien plus importante » ajoute cet enseignant en lycée professionnel. Alors aujourd’hui, Laurent manifeste aussi contre la réforme du Bac Pro et contre le Pacte éducatif.

Même démarche pour Aurélie, assistante en puériculture.

« On entend beaucoup parler des crèches en négatif en ce moment, il y a beaucoup de drames qui se sont joués en crèche ; l’inspection générale des affaires sanitaires et sociales a fait une enquête, demande plus de moyens mais on n'est pas écouté par l’État donc on est là aujourd’hui pour manifester pour ça ».

« Ce 6 juin n’est pas un baroud d’honneur ».

Côté syndical, on déplore mais on comprend l’essoufflement de la mobilisation sans pour autant rendre les armes

Pour Thierry Rousseau de la CGT: « c’est sûr, c’est pas à la hauteur de nos espérances mais les salariés sont encore là et on a va essayer de réfléchir à une nouvelle stratégie pour se remobiliser dès que possible et sûrement dès la rentrée ».

Ces 6 mois de mobilisation sont marqués par « l’union de l’ intersyndicale,  un virage dans la contestation sociale de ces dernières années » admet le secrétaire général de l’union locale CGT Brive,