Quel avenir pour la vigne en zone de montagne ?

C'est un vieux sujet qui a été abordé, ce mercredi 4 septembre après-midi, à Valady. Il s'agit de faire reconnaître la spécificité de la culture de la vigne en terrasse qui génère des surcoûts pour les vignerons de l'Aveyron. L'objectif est d'obtenir des compensations. C'est ce qu'a expliqué Philippe Teulier, le président de la fédération des vins de l'Aveyron, au président de la chambre d'agriculture de l'Aveyron et au représentant de l'Etat, le directeur départemental des territoires.

Philippe Teulier, le président de la fédération des vins de l'Aveyron

Pour cultiver ces vignes, la technique utilisée est celle de terrasses à deux rangs. Cela impose des contraintes dans le travail au quotidien avec beaucoup plus de temps passé dans le vignoble. Il faut aussi entretenir les talus. Cela génère donc des surcoûts qui rendent les vins de l'Aveyron plus chers à produire que les autres. Un handicap que les vignerons de l'Aveyron espèrent voir gommer un jour. 

Philippe Teulier, le président de la fédération des vins de l'Aveyron

 Crédit photo : les vignes de Marcillac par la Fédération des Vins de l'Aveyron