Publié : 21 février 2019 à 10h13 par Marie Broquerie

Un loup abattu en ville, cela fait réagir en campagne

Tous nos départements Un loup s’est approché très près des maisons à Bormes-les-Mimosas, jeudi 14 février. Il a été abattu. Cela soulève une question : pourquoi ne peut-on pas faire la même chose à la campagne ?

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Un loup a eu un comportement agressif envers un homme, jeudi dernier, à Bormes-les-Mimosas dans le Var. L’homme a trouvé refuge dans sa voiture avant d'appeler les gendarmes qui ont été amenés à l'abattre. La Fédération Nationale de Défense de Pastoralisme félicite les gendarmes mais déplore le traitement inégalitaire devant ce danger. Pourquoi les citoyens des villes ont le droit d’abattre un loup tandis que les citoyens des campagnes non ?

Mélanie Brunet, la co-présidente de la fédération nationale de défense du pastoralisme et du Cercle 12.

La fédération de défense du pastoralisme demande au chef de l’État la mise en place d'un comité d'urgence afin d'assurer la sécurité des enfants, des femmes et des hommes partout sur les territoires concernés par la présence des loups.

Mélanie Brunet voit dans la présence du loup en ville la conséquence de leur prolifération due à leur surprotection.

Mélanie Brunet apparaît dans le documentaire « L'heure des loups » qui sera rediffusé sur Public Sénat, samedi 23 février à 21 heures